Une enquête a été ouverte pour déterminer si la mort de ce terroriste, un membre du Fatah condamné à 25 ans de prison pour tentative d'assassinat et autres crimes, est directement liée aux violences qu'il aurait subies de la part de ces gardiens de prison. Son décès a été prononcé le 18 novembre dernier.
Les gardiens de prison se défendent en expliquant avoir été contraints d'utiliser la force pour faire face à des émeutes de la part de ces prisonniers et estiment qu'ils sont accusés à tort.
Les services pénitentiaires ont précisé: ''Depuis le début de la guerre 'Glaives de fer', les prisons ont reçu des milliers de terroristes. Ainsi, les défis et les menaces auxquels les gardiens de prison doivent faire face ont augmenté et ils exécutent leur mission et sont mobilisés pour l'effort de guerre. Nous soulignons que même dans ce contexte sécuritaire difficile, notre organisme prend soin de conserver son professionnalisme et ses valeurs. Toute la lumière sera faite sur les événements qui nécessitent une enquête''.
Comme rien ne permet, pour l'heure, de lier directement la mort du terroriste aux coups portés par les gardiens, ces derniers sont sous le coup d'une enquête pour ''implication dans un événement violent''. Ils sont en détention à domicile et ont dû déposer une caution de 7000 à 10000 shekels.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a réagi à la publication de cette affaire: ''Il convient de ne pas jeter en pâture les gardiens de prison et de ne pas les condamner sans procès''.