''J'organiserai des primaires pour la direction du parti dans les 4 mois à venir afin de se préparer aux élections''.
Puis elle a annoncé son départ de la vie politique à la fin de son mandat actuel: ''La responsabilité n'est pas valable uniquement pour les réussites, je ne me présenterai pas aux primaires pour diriger le parti ni pour une place sur la liste''. Merav Mihaeli n'a obtenu que 4 mandats lors des dernières élections, après avoir refusé catégoriquement une alliance avec Meretz.
Ce faisant, Mihaeli qui dirigeait Avoda depuis 2021, laisse ouverte la course à sa succession. Le parti Avoda est moribond, dans aucun des sondages publiés avant ou après le 7 octobre, il ne dépasse le seuil d'éligibilité.
Le parti travailliste israélien a la réputation de ''manger ses chefs''. Depuis Levi Eshkol en 1968, 12 personnalités différentes ont occupé ce poste contre seulement 4 pour le Likoud (à partir de 1973).
Sur la ligne de départ pour remplacer Mihaeli, on trouvera certainement deux des députés actuels du parti: Naama Lazimi et Guilad Kariv, d'autres noms pouvant, bien entendu, se rajouter.

Le parti Avoda est largement concurrencé sur la carte politique israélienne par les partis dits de centre gauche comme Yesh Atid de Lapid ou Hama'hané Hamamla'hti de Gantz. Cette compétition à gauche pourrait prendre encore un tournant lors des prochaines élections avec la création annoncée d'un parti dirigé par Moshé Radman, l'un des principaux dirigeants de la force Kaplan qui a mené la protestation contre le gouvernement avant le 7 octobre.
Le secrétaire général du parti Meretz, Tomer Reznik, a appelé à la tenue de primaires communes ''à toute la gauche sioniste afin de ne pas répéter les erreurs des élections précédentes''.