Un troisième groupe de 13 otages israéliens dont 9 enfants doit être libéré aujourd'hui des geôles du Hamas.

Sur la base des mauvaises expériences de la libération des deux groupes précédents, qui ont toutes deux été retardées par le Hamas, les négociateurs israéliens mais aussi qataris, américains et égyptiens ne relâchent pas leurs efforts en vue de cette 3e tranche de l'accord.

Un responsable israélien avoue: ''Les problèmes ne sont pas résolus et nous devons prendre en compte le fait que la nuit sera encore éprouvante mais nous faisons tout notre possible pour que cela ne soit pas le cas''.
La Croix Rouge a, elle aussi, tenu à se montrer prudente en publiant une annonce selon laquelle: ''L'application de l'accord se poursuit mais le processus est long et complexe''.

Le Hamas reproche à Israël de ne pas respecter sa partie du contrat en ne laissant pas assez d'aide humanitaire entrer dans le nord de la Bande de Gaza. Israël se défend en donnant les chiffres précis, conformes à l'accord, de camions entrés dans cette partie du territoire de Gaza. D'après les estimations de Tsahal, le fait que le Hamas ne sache pas combien de camions sont entrés dans le nord, prouve qu'il a perdu le contrôle de cette zone.

En outre, le Hamas veut que les prisonniers palestiniens libérés le soient en fonction de leur ancienneté, ce qui n'est pas le cas. En Israël, on rétorque qu'il n'existe pas de telle clause dans l'accord et qu'il s'agit là uniquement d'une interprétation du Hamas.

Hier (samedi), l'Egypte ainsi que le Qatar, pressé par les Américains, ont dû user de toute leur influence pour que le Hamas accepte finalement de libérer le groupe d'otages prévu.

Le mouvement terroriste continue donc de créer des obstacles sur la route de la mise en oeuvre de l'accord, et selon une formule qui est désormais quotidienne en Israël: ''rien n'est fini, tant que ce n'est pas fini''.

Outre les 13 otages israéliens, on apprend que sur la demande de Vladimir Poutine, un citoyen russe sera aussi libéré aujourd'hui.

Par ailleurs, pour la première fois depuis le début de la guerre, une délégation du Qatar est actuellement à Gaza pour y rencontrer des responsables palestiniens et faire une évaluation des dégâts sur place.