Sécurité

”Gaza ressemble beaucoup à l’Allemagne nazie de la seconde guerre mondiale”

2 minutes
23 novembre 2023

ParIsraJ

”Gaza ressemble beaucoup à l’Allemagne nazie de la seconde guerre mondiale”
Photo by Flash90

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Giora Eiland, l'ancien chef du conseil de sécurité nationale, a livré dans les colonnes du journal Globes, son opinion sur la manière dont Israël doit se comporter face aux populations civiles de Gaza.

Afin de contextualiser ses propos, il convient de rappeler qu'en 2007, un an après avoir quitté ses fonctions de chef du conseil de sécurité nationale, Eiland avait lancé au gouvernement un appel à négocier avec le Hamas, dans une tribune publiée dans le Yediot Aharonot: ''Israël doit reconnaitre qu'à Gaza, de facto, le pouvoir n'est pas soumis à l'Autorité palestinienne. Israël et cette entité doivent être capables d'arriver à un accord entre eux, comprenant l'arrêt des activités terroristes, une surveillance de l'axe Philadelphie et un échange de prisonniers''.

 

Aujourd'hui, l'ancien général tient un tout autre discours dans les pages de Globes: ''A Gaza se déroule une guerre entre deux Etats, l'Etat d'Israël et l'Etat de Gaza. L'Etat de Gaza est basée aussi bien sur les capacités de ces combattants, sur les quantités d'armes et de moyens technologiques, que sur l'infrastructure bureaucratique et le soutien des civils. Gaza ressemble beaucoup à l'Allemagne nazie de la seconde guerre mondiale, dans laquelle presque toute la population soutenait le leader et son idéologie. C'est pourquoi, il faut mener cette guerre comme une guerre Etat contre Etat. Dans une telle situation, on n'accorde pas d'aide humanitaire à son ennemi. Même d'un point de vue moral. Qui sont en réalité les vieilles dames de Gaza? Ce sont les mères et les grands-mères des combattants du Hamas qui ont perpétré des crimes barbares le 7 octobre. Dans ce cas, comment peut-on seulement évoquer des éléments humanitaires, surtout lorsque l'on a des otages et que Dieu seul sait où ils se trouvent''.

Eiland conclut: ''Seule une situation catastrophique au sud de la Bande de Gaza conduira au désespoir de l'autre côté. Pour l'instant, nous sommes dans la main de l'ennemi''.