Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, le ministre de la Défense, Yoav Gallant et le ministre Benny Gantz ont tenu ce soir (mercredi) une conférence de presse à la Kirya à Tel Aviv.
Il a été question de l'accord de libération des otages, que les trois responsables ont qualifié de décision difficile - ''la décision la plus difficile que j'ai eue à prendre'', a dit Gantz - mais juste. Ils ont expliqué que dans la balance il y avait la vie d'enfants et de femmes qui avaient été kidnappés dans leurs maisons.

Netanyahou a précisé que l'offensive terrestre avait permis d'exercer une pression suffisante sur le Hamas pour qu'il soit acculé et accepte une proposition nettement moins intéressante pour lui que ce qu'il exigeait au départ.

''Parfois, on ne peut pas libérer les otages par la force. Nous préférons ne pas attendre'', a déclaré le Premier ministre.

Netanyahou, Gallant et Gantz ont, par ailleurs, assuré que les combats ne s'arrêteraient pas au-delà de la durée du cessez-le-feu et que si ce dernier était violé par le Hamas, Israël se réservait le droit d'agir.
Concernant la sécurité des soldats sur le terrain, le Premier ministre a été clair: ''La consigne qu'ont reçue les soldats est de réagir face à chaque menace sur leur vie''.

Le ministre Gallant a martelé que les opérations militaires à Gaza allaient s'intensifer, ce qui permettrait de favoriser la libération des autres otages. Tous ont encore insisté sur l'importance primordiale à leurs yeux des otages qui sont sans arrêt dans leur esprit au moment où ils prennent des décisions.

 

Lors de sa prise de parole, Benny Gantz s'est adressé directement à Yahya Sinouar, en arabe. Puis il a expliqué en hébreu, le sens de ce qu'il lui avait dit: ''Nous sommes un peuple endurant et patient. Un peuple qui a survécu à la Shoah et est rentré d'exil. Un peuple qui a construit une armée forte, unie et prospère. Nous voyons l'éternité d'Israël. Je suis déterminé à poursuivre la guerre, nous sommes tous déterminés à gagner''.

 

A la question de savoir quel était le sort qui attendait les chefs du Hamas qui résident à l'étranger, la réponse a été claire. Le ministre Gallant a affirmé: ''Leurs jours sont comptés'' et le Premier ministre a renchéri: ''J'ai ordonné au Mossad de tous les éliminer'', y compris donc ceux qui se trouvent au Qatar ou ailleurs, comme Ismaël Haniyeh ou Khaled Meshaal.