L'Etat-major israélien avait décidé de concentrer d'importants moyens et efforts face à l'intensification des activités à la frontière de la force Redouan, le commando d'élite du Hezbollah surentrainé et téléguidé par l'Iran.
Les yeux de l'armée étaient donc tournés vers le nord et non vers Gaza. L'Etat-major considérait que le Hamas ne bougerait pas. Ainsi, de très nombreux exercices ont été organisés à la frontière nord auxquels ont participé des centaines de combattants des unités d'élite dépêchés spécialement sur place.
Ces entrainements se sont déroulés moins d'un mois avant le 7 octobre et visaient à préparer les troupes israéliennes à faire face à une invasion terroriste qui aurait isolé les localités à la frontière et bloqué les principaux accès routiers.
Pour le ministre Gallant et l'Etat-major, l'ennemi principal était le Hezbollah. Une stratégie que les massacres du 7 octobre ont modifié puisque désormais, l'objectif de Tsahal est de contenir les affrontements au nord parallèlement à une guerre intense au sud. L'éradication éventuelle du Hezbollah passe au second plan aujourd'hui.