Le ministère israélien des Affaires étrangères souhaite entretenir le ballet diplomatique observé dans les jours qui ont suivi les massacres du 7 octobre. Pour Israël, il s'agit de tenir sur la longueur sur le front diplomatique aussi afin de laisser les coudées franches à l'armée dans ses opérations sur le terrain.

Ce jeudi, c'est Josep Borrell, le Haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères qui est attendu en Israël.

Les relations entre Borrell et le ministre Eli Cohen n'ont pas toujours été cordiales. En mars dernier, le Haut représentant des Affaires étrangères de l’Union européenne, avait adressé plusieurs demandes pour une visite en Israël auxquelles le ministère israélien des Affaires étrangères n’avait pas donné suite.

Ce refus israélien était lié aux déclarations de Borrell contre Israël et notamment la comparaison qu’il avait faite entre le Hamas et le gouvernement actuel.

Le ministère israélien des Affaires étrangères espèrait de cette manière faire passer un message clair à l’Union européenne: Israël n’acceptera plus une telle attitude à son égard, surtout si l’UE continue à prendre des mesures à son encontre et à financer des organisations palestiniennes qui appellent à la haine d’Israël.

Cohen avait attaqué les positions du représentant de l’Union européenne après qu’il a comparé, à plusieurs reprises, les activités de Tsahal contre le terrorisme aux actes terroristes palestiniens.

 

Hier, le parlement européen a condamné l'utilisation des civils comme boucliers humains par le Hamas et appelé Israël à prendre soin à l'aspect humanitaire dans la guerre qu'il mène contre le Hamas à Gaza.