La rencontre avait lieu à Ashkelon.
Le Chef d'Etat-major a commencé par un mea culpa: ''Nous sommes conscients de l'échec. Nous avons échoué à protéger les localités. Nous n'étions pas préparés à un tel scénario. Nous allons enquêter et tirer les leçons. Nous n'avons pas rempli notre mission de protection des habitants. Nous nous souviendrons de ce qu'il s'est passé, nous nous battrons et nous ne permettrons plus que de tels événements se produisent''.
Halévy a précisé où en étaient les opérations terrestres de Tsahal à Gaza: ''Toute l'armée et moi-même personnellement, nous sommes concentrés sur un objectif: vaincre et démanteler le Hamas''. Il a promis d'aller ''jusqu'au bout'' et qu'il y aurait ''un changement de conception sécuritaire. Je vous promets qu'après la guerre, il n'y aura plus une seule roquette qui sera lancée sur Israël''.
Les dirigeants des localités du sud n'ont pas caché leur colère face au Chef d'Etat-major: ''Je ne suis plus en sécurité chez moi'', lui a lancé l'un d'entre eux.
Le maire de Sdérot, Alon Davidi, a protesté: ''Cela fait déjà 10 ans que je crie de ne pas les laisser nous envoyer des roquettes de manière sporadique. Vous auriez dû les éliminer depuis longtemps. Nous n'accepterons pas de revenir au point où nous étions avant la guerre''.
Cette rencontre fait suite à celle entre les dirigeants de localités du sud et le Premier ministre, vendredi dernier. Netanyahou avait alors assuré qu'Israël contrôlerait la Bande de Gaza sur le plan sécuritaire après la guerre et avait même parlé d'une démilitarisation de ce territoire, ''pour garantir qu'il ne pèse plus aucune menace depuis Gaza sur Israël''.