Le 9 octobre dernier, alors que le monde commence à prendre la mesure de l'ampleur du massacre perpétré par le Hamas en Israël, une manifestation de soutien à Israël s'est déroulée à Nice.

A cette occasion, le maire de Nice, Christian Estrosi, a fait déployer sur le fronton de la mairie un drapeau israélien. Il avait affirmé alors qu'il y resterait ''tant qu'Israël n'aurait pas gagné  cette guerre''.

Un mois plus tard, le drapeau est toujours là et une conseillère municipale d'opposition non affiliée, Sylvie Bonaldi, a interpellé le maire sur cette question: ''Ne pensez-vous pas que le laisser sur le fronton de la mairie met en danger la communauté juive de Nice et n'est pas propice à un climat de paix?''.
Le maire, Christian Estrosi, est resté intransigeant: ''Quand il a fallu mettre le drapeau ukrainien, vous ne m'avez pas posé cette question. Quand il a fallu mettre le drapeau arménien, vous ne m'avez pas posé cette question. Et vous me posez la question pour le drapeau israélien? J'ai l'impression qu'il y a une espèce de fond d'antisionisme qui pourrait s'apparenter à une forme d'antisémitisme. Voilà. Parce que moi pour toutes les nations libres qui sont des démocraties, où qu'elles soient dans le monde et qui plus est quand elles sont menacées par le terrorisme et attaquées par le terrorisme, je veillerai toujours à ce que nous ayons toujours la même position d'égalité, d'équité et de justice à leur égard. Il n'y a pas de différence à faire entre un peuple ukrainien qui est agressé, un peuple arménien qui est opprimé et un peuple israélien qui, au-delà ce ça, n'est pas agressé par une autre nation mais par une organisation terroriste, c'est-à-dire à un niveau encore plus élevé qui justifie peut-être encore plus que nous ayons cette attitude qui est une constante depuis toujours ici, à Nice, depuis que je suis maire''.

 

Par ailleurs, la mairie de Nice a affiché les photos des otages retenus par le Hamas.