La Maison Blanche a annoncé cet après-midi (jeudi) qu'Israël avait accepté le principe d'une trêve humanitaire de quatre heures par jour dans les combats dans le nord de la Bande de Gaza.
Elle précisait que l'annonce de ces quatre heures serait faite chaque jour trois heures avant leur entrée en vigueur.
Le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a expliqué que ces trêves visaient à aider les civils gazaouis à se déplacer vers le sud.
Il a précisé que les Etats-Unis étaient en pourparlers avec Israël pour augmenter l'aide humanitaire qui parvient quotidiennement aux Gazaouis. Hier, 106 camions ont pu entrer dans la Bande de Gaza à cet effet. ''Notre objectif est d'arriver à au moins 150 camions par jour''.
Kirby a martelé le message répété par l'administration Biden depuis le début de la guerre: ''Israêl a le droit de se défendre et de combattre l'ennemi'' tout en soulignant l'obligation de ''respecter les règles de la guerre et de permettre aux civils de rejoindre des zones sûres''.
Quelques minutes seulement après l'annonce de la Maison Blanche, le cabinet du Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a publié un démenti. Il a affirmé que ''les combats continuent'' et qu'il n'y aurait pas de trêve sans retour des otages retenus par le Hamas: ''Israël ouvre des corridors humanitaires pour permettre le passage sécurisé du nord au sud de la Bande de Gaza, comme nous l'avons fait hier avec 50000 Gazaouis. Nous réitérons notre appel à la population de Gaza de se dépalcer vers le sud''.