Le Président français, Emmanuel Macron, y a prononcé une allocution, dans laquelle il a appelé, pour la première fois depuis le début du conflit à Gaza, à un cessez-le-feu.
Il a commencé ses propos avec une pensée pour les victimes du 7 octobre et leurs proches et parmi elles les ressortissants français et a appelé à la libération des otages immédiatement et sans conditions.
Puis, il a déclaré: ''Lorsqu'il a attaqué Israël, le Hamas a pris la responsabilité d'exposer les Palestiniens à de terribles conséquences. Aujourd'hui ce sont les civils de Gaza qui souffrent. Près d'un million et demi de personnes ont été déplacées, des milliers sont mortes ou ont été blessées. Et au malheur des Israéliens s'ajoute désormais celui des Palestiniens. Nous ne pouvons pas nous y résoudre, parce que toutes les vies se valent et parce qu'il n'y a pas, pour nous qui portons des valeurs universelles et humanistes, de double standard''.
Et d'ajouter: ''Disons-le clairement: face au terrorisme, Israël a le droit de se défendre et le devoir de protéger les siens. Il a aussi une éminente responsabilité qui est celle de toutes les démocraties: respecter le droit et protéger les civils. La lutte contre le terrorisme ne peut jamais aller sans règle, Israël le sait. Le piège du terrorisme est pour nous tous le même: céder à la violence et renoncer à nos valeurs''.
Puis parlant de ''la situation humanitaire à Gaza'', Emmanuel Macron, a affirmé: ''Les civils doivent être protégés et c'est absolument indispensable, ce n'est pas négociable. C'est une nécessité immédiate et à plus long terme, une des conditions de l'efficacité de notre lutte contre le terrorisme. Aujourd'hui la situation est grave et se dégrade chaque jour davantage. Dans l'immédiat, c'est à la protection des civils que nous devons travailler. Il faut pour cela une pause humanitaire très rapidement et il nous faut oeuvrer à un cessez-le-feu".
A côté de l'aspect humanitaire, le Président français a évoqué l'aspect sécuritaire et appelé à une union des nations pour lutter contre le Hamas: ''Il faut tarir ses financements, sanctionner ceux qui ont été liés de près ou de loin aux attaques du 7 octobre
Emmanuel Macron a également tenu à parler de l'aspect politique: ''Nous devons apprendre de nos erreurs et ne plus accepter que la paix au Proche-Orient soit toujours remise à plus tard. Il nous faut dès maintenant reprendre l'initiative et trouver la force d'aller vers la solution de deux Etats, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité''.
Le Président français a également annoncé que la France allait augmenter son aide aux Palestiniens. Elle s'élevait à 95 millions d'euros en 2022, Macron souhaite qu'elle soit de 100 millions d'euros cette année.
Israël n'avait aucun représentant autour de la table. Le Premier ministre palestinien était présent mais les Etats arabes n'ont envoyé que des représentants de second plan.
Etait également présent un représentant de l'UNRWA et des représentants d'organisations humanitaires.
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