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L'administration Biden continue à faire pression sur Binyamin Netanyahou pour qu'il accepte une trêve humanitaire dans les combats, prétendant qu'une telle pause pourrait aider à sortir les otages retenus par le Hamas. Le Premier ministre israélien ainsi que son ministre de la Défense martèlent qu'il n'y aura aucun arrêt même provisoire des combats tant que les otages n'auront pas été libérés préalablement et sans conditions.
Le QG des familles des otages a publié aujourd'hui (mercredi), un communiqué dans lequel, il demande au gouvernement israélien d'être intransigeant sur sa position: ''Nous soutenons toute initiative de trêve contre la libération des otages. Le QG des familles demande au gouvernement israélien de tenir sa position selon laquelle, tout arrêt dans les combats doit être conditionné par la libération immédiate des otages. Le QG s'oppose catégoriquement à toute trêve en échange de négociations dont l'objectif ne sera que de gagner du temps et d'exercer une pression psychologique sur les familles des otages''.
Rappelons que 241 otages, dont au moins 30 bébés et enfants, sont détenus depuis 33 jours par le Hamas dans la Bande de Gaza.
Parmi les otages se trouvent des personnes d'horizons différents et toutes les familles ne sont pas d'accord sur la conduite à adopter pour obtenir la libération de leurs proches. Si certaines demandent au gouvernement d'accepter un échange avec des prisonniers du Hamas, voire tous les prisonniers terroristes, d'autres s'y opposent clairement. Ainsi, Tsvika Mor dont le fils Eytan a été enlevé, confie sur Arutz7: ''Le QG qui réunit les familles ne m'a pas demandé mon avis. Personne ne m'a demandé de le rejoindre, aucune réunion n'a eu lieu et j'ai le sentiment qu'il me représente pas. La plupart des familles se comportent respectueusement les unes envers les autres. Quelques-unes essaient de nous faire taire et ne nous laissent pas exprimer notre opinion. Nous avons demandé à être intégrés dans le QG, personne ne nous l'a proposé. On nous a reproché d'être des espions de Bibi. Mais cela ne nous empêche pas de donner notre avis. Si je dois choisir entre l'amour pour mon peuple et l'amour pour mon fils, je choisis l'amour pour mon peuple. C'est le sacrifice d'Itshak. Mais, le Premier ministre nous a assurés que nous n'avons pas à choisir''.