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Le difficile travail d'identification des corps mené par l'aumônerie militaire, les volontaires de Zaka et ceux de l'unité 360 n'est toujours pas terminé.
Dès le début, ces hommes ont compris que leur travail de la plus haute importance allait durer longtemps. Les atrocités commises par les terroristes du Hamas ont laissé des corps pour lesquels la mission de l'identification est très compliquée. Les volontaires se rattachent au moindre élément qui leur permettrait de retrouver le nom de la personne aussi sauvagement assassinée.
Encore aujourd'hui, près de 4 semaines plus tard, les personnes en charge de l'identification des corps se rendent sur les lieux des massacres dans l'espoir d'y retrouver un signe qui les aiderait dans leur mission.
Israël Morgenstern, directeur de l'Unité 360, a raconté au micro d'Arutz7: ''Cette semaine, nous sommes, à nouveau, allés sur les lieux. Nous avons fouillé un abri. On voit là-bas comment des grenades ont été jetées sur les gens et, hélas, il ne reste plus que des morceaux, mais qui nous aident à identifier les corps et à permettre un enterrement. C'est ainsi que Shani Louk a été identifiée cette semaine''.
A la question de savoir comment ces volontaires font pour faire face aux images d'horreur au quotidien, Morgenstern répond: ''Nous ne faisons pas face. Nous fonctionnons en mode automatique''.
Il ajoute: ''Quand on rentre dans les maisons, on est horrifiés par la cruauté. Ils ont commis des actes affreux et nous le voyons de nos propres yeux''.