Le site Israël Hayom rapporte que plusieurs députés n'ont pas réussi à se remettre des images des atrocités commises par le Hamas le 7 octobre.
La projection des vidéos et images non censurées avait eu lieu pour les journalistes israéliens et étrangers la semaine dernière, et aujourd'hui (mercredi), les députés les ont visionnées.

 

La députée Likoud Tsega Melaku s'est évanouie. Galit Distel Atabaryan a raconté que pour la première fois de sa vie, elle a accepté le tranquilisant que lui a proposé le médecin à l'entrée de la salle de projection. Mais cela n'aura pas servi: ''J'ai tenu cinq minutes dans la salle. Et je me suis enfuie en criant, en pleurant et en tremblant de tout mon corps. Je n'ai jamais été dans un tel état de choc. Ne vous haïssez pas les uns les autres, ces monstres nous haïssent suffisamment. Haïssez l'ennemi, haïssez les monstres''.
La députée Katy Chetrit a raconté avoir tenu 17 minutes sur les 47 que dure le film.

Le député Vladimir Beliak (Yesh Atid) a écrit: ''Je ne parlerais pas du contenu, je n'en suis pas capable. Juste une phrase: nous n'avons pas le droit d'oublier, nous n'avons pas le droit de pardonner. Jamais. Je me sens détruit. Je ne sais pas comment continuer ma journée. La seule chose dont j'ai envie est de serrer mes filles dans mes bras et de ne jamais les quitter. Pour la première fois de ma vie, j'ai pris un calmant''.

Le ministre de l'Education, Yoav Kisch, a déclaré: ''Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek. Israël doit éliminer tout souvenir du Hamas, exactement comme Amalek. La guerre est dure et douloureuse mais la réalité nous oblige à gagner''.

Parmi les députés arabes, seuls Mansour Abbas et deux députés de sa liste étaient présents. Ahmed Tibi et Ayman Oudeh ont brillé par leur absence.

Quant à la députée Merav Ben Ari de Yesh Atid, elle n'a pas pu s'empêcher de lancer une pique politique à la sortie de cette terrible projection: ''Je n'ai pas pleuré, je ne me suis pas effondrée, jai pris un cachet avant d'entrer et je ne suis pas sortie de la salle. J'ai tout regardé depuis les premiers rangs, jusqu'à la fin. Il était important pour moi de regarder ces monstres dans les yeux, de voir nos victimes. Je suis sortie et je me suis dit que nous devons les vaincre et qu'un jour, celui qui nous a entrainé dans cette catastrophe devra payer''.

 

Quelques instants après la projection, trois psychologues ont été dépêchés à la Knesset, pour venir en aide à des députés qui étaient dans une détresse psychologique importante.