Après avoir publié lundi des excuses pour sa couverture de l'explosion survenue dans un hôpital à Gaza, le New York Times revient encore aujourd'hui sur cet événement pour contredire la version israélienne validée par les Etats-Unis.

Dans son édition d'aujourd'hui (mercredi), le quotidien américain expose une ''vérification'' à laquelle il a procédé lui permettant d'affirmer que la roquette du jihad islamique désignée par Israël et les Etats-Unis comme celle qui s'est échoué sur le parking de l'hôpital, n'est pas responsable de l'explosion.

Selon le New York Times, cette roquette est tombée à 3 kilomètres de l'hôpital et ne peut donc pas être la cause de l'explosion.

Il précise, néanmoins, que cela ne signifie pas qu'Israël soit responsable de l'incident et qu'il est toujours probable que l'explosion ait été causée par un tir de roquette manqué.

Que le New York Times se préoccupe encore de cet incident auquel plus personne n'accorde d'importance montre peut-être le besoin du quotidien de sauver son honneur après leur défaillance professionnelle, et tous les moyens sont bons pour y parvenir.