Politique

A Ramallah, Emmanuel Macron assure qu’une “vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne”

2 minutes
24 octobre 2023

ParIsraJ

A Ramallah, Emmanuel Macron assure qu’une “vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne”
Photo: Capture d'écran compte Twitter de l'Elysée

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Le Président français, Emmanuel Macron, s'est rendu ce soir (mardi) à Ramallah pour y rencontrer le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Il a tenu à ce dernier un discours qui fait étrangement écho aux propos qu'il a tenus ce matin même à Jérusalem devant Binyamin Netanyahou. Une manière non dissimulé de jouer les équilibristes.
Ainsi, a-t-il déclaré à Mahmoud Abbas, tout comme il l'avait déclaré à Netanyahou: ''Je veux ici exprimer toutes mes condoléances et celles du peuple français pour toutes les victimes de la spirale de la violence engendrée par les attaques terroristes du Hamas''. Et d'ajouter: "J'adresse mes pensées aux civils qui aujourd'hui vivent à Gaza dans une situation de très grande détresse."
Puis, tout comme il a rappelé la présence de Netanyahou à la grande manifestation à Paris après les attentats de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher, il a insisté sur le fait que Mahmoud Abbas était ''à nos côtés en 2015'' quand la France a été victime de terrorisme. Il a affirmé, par ailleurs, que ''rien, nulle part, ne justifie la violence terroriste''.

 

Le Président français a martelé: "une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne" et a appelé à "protéger les civils partout et en tout lieu".

Devant Mahmous Abbas, le Président français a rappelé son attachement à une solution politique au conflit israélo-palestinien qui passe par la création de deux Etats: ''La quête légitime de la sécurité demeurera une illusion tant qu’une paix juste ne sera pas établie. (...) La quête de sécurité sans recherche de la paix est condamnée à l’échec. Ceci suppose la reconnaissance des aspirations légitimes de chacun. Il n’y a aucun dogme ni idée simple: Il n’y aura pas de paix durable s’il n’y a pas de reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d’un territoire et d’un État et s’il n’y a pas de reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d’un État d’Israël et de son existence et de sa sécurité", a-t-il développé.

 

Mahmoud Abbas, quant à lui, a dénoncé devant le Président français, ''l'agression sauvage d'Israël à Gaza'', racontant qu'Israël tuait principalement des femmes et des enfants dans ses bombardements. Il a assuré condamner ''l'assassinat de tous les civils'' et appelé à un cessez-le-feu.

Mahmous Abbas, qui, rappelons-le, verse tous les mois des salaires aux terroristes qui s'en prennent aux Juifs, a affirmé qu'Israël ''avait choisi la solution de la guerre''.