Ils s'ajoutent aux 380 prisonniers de Judée-Samarie faits ces derniers jours.
Les prisonniers qui ont pris part aux massacres du 7 octobre sont emprisonnés à part dans des conditions minimalistes: ''Ils reçoivent uniquement de la nourriture, à boire et un endroit pour dormir'', a précisé Ketty Perry, la chef des services pénitentiaires. ''Tout appareil électrique a été retiré de leurs cellules, ils n'ont pas le droit à la promenade, ni aux visites de proches, nous avons coupé les téléphones publics et les télévisions. Nous les avons coupés de tout contact avec le monde extérieur''.
Les interrogatoires de ces terroristes ont commencé et ils racontent comment l'horreur avait été planifiée. Tsahal a publié des vidéos de certains passages de ces interrogatoires. L'un des terroristes interrogés révèle qu'il a été formé religieusement pour perpétrer ses crimes. Il déclare: ''Le plan était de passer de maison en maison, de chambre en chambre, de jeter des grenades et de tuer tout le monde, y compris les femmes et les enfants. Le Hamas nous a donné comme instruction de piétiner leurs têtes, de les couper, de leur couper les jambes''.
Un autre a avoué que celui qui ramènerait avec lui un otage recevrait 10000 shekels et un appartement. ''Les ordres étaient de kidnapper des personnes âgées, des femmes, des enfants, de ramener le plus de prisonniers possible''. Ce terroriste a raconté les atrocités qu'il a commises : ''Son chien est sort, j'ai tiré dessus. Nous avons sorti une fille de 15 ans, nous avons fait un selfie avec elle, puis nous l'avons prise sur un scooter à Gaza. Il y avaiat un corps par terre, j'ai tiré dessus. Le commandant a crié sur moi parce que j'avais gaspillé des balles sur un corps. Quand nous avons fini, nous avons mis le feu à deux maisons occupées''.
Les interrogatoires du Shabak doivent se poursuivre afin de recueillir le maximum d'informations sur le plan maléfique du Hamas, sur ses instigateurs et tous ceux qui y ont participé.