Les évéments sécuritaires ont poussé le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, à demander l'allègement des conditions d'obtention du permis de port d'arme.

Dans le cadre de ce nouveau réglement, les conditions relatives au service militaire ont été révisées ainsi que celles qui concernent les olim hadashim, ce à la demande du ministre de l'Alya, Ofir Sofer.

Le but est d'augmenter le nombre de porteurs d'armes, en cette période de guerre et de tensions.

A partir de maintenant, toute personne qui possède un certificat de combattant (teoudat lo'hem) et non plus uniquement ceux qui sortent de certaines unités précises, pourront potentiellement bénéficier d'un permis de port d'armes. Ainsi, tout citoyen israélien de plus de 21 ans qui a fini son service militaire et possède d'un certificat de combattant peut faire une demande pour un port d'armes pendant les 20 ans qui suivent la fin de son service militaire ou de sa période de réserve.

Par ailleurs, toute personne qui a fait son alya en vertu de la Loi du Retour peut demander un permis de port d'arme en fonction des nouveaux critères. Les olim ne seront plus obligés d'attendre trois ans après leur alya pour présenter cette demande comme c'était le cas jusqu'à aujourd'hui.

 

Depuis le 7 octobre, 38812 nouvelles demandes de port d'arme ont été adressées, 3559 permis ont été délivrés et 42207 appels téléphoniques à ce sujet ont été reçus.

La politique de Ben Gvir concernant les permis de port d'arme était déjà avant la guerre, de faciliter cette possibilité. Depuis le mois de janvier 2023, 25859 nouveaux permis ont été délivrés contre seulement 12897 en 2022 et 10064 en 2021.