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Comme on pouvait s'y attendre, les images de l'hôpital qui a explosé à Gaza, avec les nombreuses victimes causées par l'explosion ont immédiatement suscité des condamnations contre Israël.
L'ONU a posté en arabe sur X (anciennement Twitter): ''Les hôpitaux ne sont pas une cible''. Israël a aussi été condamné par la Turquie, le Qatar, le Canada, la Jordanie qui ont critiqué ''l'agressivité israélienne''.
En Jordanie, des émeutes sont en cours devant l'ambassade d'Israël. La foule essaie de pénétrer à l'intérieur. Précisons que le personnel de l'ambassade a déjà été rapatrié en Israël depuis le 7 octobre.
Abou Mazen, qui était en visite en Jordanie, a raccourci son séjour et rentre à Ramallah pour tenir une réunion d'urgence après ce qui est qualifié de ''massacre commis par le gouvernement d'occupation israélien dans lequel des centaines de citoyens innocents ont été tués''.
Le porte-parole de Tsahal, le lieutenant-colonel Daniel Hagari, n'a pas catégoriquement rejeté l'hypothèse d'une responsabilité israélienne dans cette explosion, dans un premier temps, mais il ne l'a pas confirmée, rappelant qu'il y a ''des informations mensongères et des tirs de roquettes qui tombent dans Gaza''.
Tsahal a annoncé quelques heures plus tard: ''D'après l'analyse des systèmes opérationnels de Tsahal, une salve de roquettes qui a été lancée vers Israël, passait à proximité de l'hôpital, lorsqu'il a été touché. Selon les informations des services de renseignement, provenant de plusieurs sources dont nous disposons, le Djihad islamique est responsable du lancement raté qui a touché l'hôpital''.
Pendant ce temps, des roquettes ont encore été tirées ce soir sur le centre et le sud du pays.