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De massacre en massacre
« Ils ont pris des dizaines d’enfants, les ont ligotés, brûlés et exécutés. Ils ont décapité des soldats, ils ont fauché ces jeunes qui étaient venus à un festival de la nature, vous savez, ils les ont entourés avec cinq jeeps et, comme pour Baby Yar, ils les ont fauchés, en s’assurant qu’ils tuaient tout le monde. » (Netanyaou à Biden)
260 jeunes filles et gars tués au fusil mitrailleur en quelques minutes. Oui bien sûr ça rappelle Babi Yar, lorsque les Ukrainiens prêtèrent main forte aux nazis allemands pour exterminer des milliers de Juifs. Sauf que pour y ajouter la ‘’touche islamique’’, les tueurs du Hamas ont aussi violé, décapité, démembré.
Pourtant rien de neuf sous le soleil.
« Mais voici en deux mots : ils coupèrent des mains, ils coupèrent des doigts, ils maintinrent des têtes au-dessus d’un réchaud, ils pratiquèrent l’énucléation des yeux. Un rabbin, immobile, recommandait à Dieu ses Juifs : on le scalpa. On emporta la cervelle. Sur les genoux de Mme Sokolov, on assit tour à tour six étudiants de la Yeschiba et, elle vivante, on les égorgea. On mutila les hommes. Les filles de treize ans, les mères et les grand-mères, on les bouscula dans le sang et on les viola en chœur…».C’était il y a presqu’un siècle, en 1929, à Hébron, selon le témoignage du grand journaliste que fut Albert Londres, arrivé sur les lieux dans les jours qui suivirent la tuerie (‘’Le Juif errant est arrivé’’).
Ces tueurs-là, d’hier et d’aujourd’hui ne sont pas des ‘’terroristes’’ comme les appelle faussement les journalistes et hommes politiques, y compris israéliens, ce qui supposerait plutôt des initiatives individuelles, alors qu’eux se considèrent comme une armée, celle d’Allah, qu’ils aient agi seuls, en groupe, ou comme cette fois dans le Sud d’Israël, à 2000, armés jusqu’aux dents et avec le même uniforme. Et quelle armée de preux et vaillants ‘’moudjahidine’’ ces serial killers et ces voleurs !
Technologie oblige, le mode opératoire s’est modifié, ils ont troqué la hache, le poignard et le gourdin contre les fusils mitrailleurs, quoique comme on l’a vu, en guise de signature, ils n’ont pu s’empêcher de mutiler et de décapiter, la touche islamique, quoi… Encore que cette fois, ils n’ont pas été jusqu’à manger le foie de l’ennemi, pour venger 14 siècles après, le chef militaire Hamza b. Abdalmouttalib, oncle du Prophète Mohamed, qui une fois tué, se fit dévorer, précisément, le foie... Episode que tout musulman un peu lettré connait…
Donc rien de nouveau sous le soleil. La longue tradition pogromiste musulmane (‘’Morts aux Juifs’’, ‘’Tuons les Juifs’’, ‘’Egorgeons les Juifs’’, ‘’Khaybar, Khaybar, Ô Juifs, l’armée de Mohammed va revenir’) restimulée depuis 1921 par le ‘’grand Mufti de Jérusalem’’ Amin el Husseini, a un modèle prestigieux : celui du massacre des Juifs de Yatrib (devenue Médine par la suite) sous la conduite en personne du ‘’prophète’’ Mohamed, égorgeant entre « 600 et 900 hommes juifs en âge de se raser » (à partir de 13 ans) épisode lapidairement décrit dans le Coran, et avec un luxe de détails dans la Sira (Biographie du ‘’prophète’’, texte considéré aussi comme fondateur de l’islam).
Donc en matière de tuerie à contenu ethno-religieux, l’islamique Hamas n’a rien inventé. Depuis un siècle en Terre d’Israël, de Maalot à Samir Kuntar, près de 3000 attentats quand même contre des civils, y compris femmes et enfants, tous plus odieux les uns que les autres, (cf la liste interminable sur internet) ! Même chose au Nigéria avec Boko Haram créé en 2002 par un imam, et qui fait la chasse aux chrétiens, en violant, tuant, kidnappant des milliers, sans que l’ONU ne s’en émeuve beaucoup…
Mais précisons de suite que la tuerie à contenu ethno-religieux n’a pas attendu ‘’l’islamisme’’, cette idéologie boostée dans les années 70 par l’Iran des ayatollahs dans l’ensemble du monde musulman, en laquelle d’aucuns ne veulent voir qu’une nouveauté, alors qu’elle se veut un retour aux sources pour lesquelles le monde est divisé en deux camps, ‘’Dar Islam’’ et ‘’Dar el Harb’’(Maison de l’Islam/ Maison de la guerre), ce qui suppose le Djihad et la mort des résistants jusqu’à la victoire finale. Tout cela a été mille fois explicité notamment par Bat Ye Or.
Un des meilleurs exemples est l’Algérie. La guerre dite de ‘’libération’’ du début, 1954, jusqu’à la fin en 1962, fut avant tout une guerre d’épuration, par la terreur des haches et des couteaux, sans négliger la mitraillette et la bombe. Le résultat fut un des plus grands déplacements de population de tous les temps : 800 000 Chrétiens et 150 000 Juifs obligés de fuir.
Avec cerise sur le gâteau, désolé pour l’expression, le massacre du 5 Juillet 1962 à Oran, le jour même de la commémoration officielle de l’indépendance, lorsque trois jours durant plus d’un millier d’entre eux, peut-être deux, furent assassinés par des hommes en armes mais aussi par une foule d’hommes et de femmes lynchant, crevant les yeux, arrachant les membres, étripant, et même éventrant pour… arracher le fœtus des femmes enceintes, et… manger le foie de victimes. Et tout ceci sous la direction d’un mouvement qui au plan international se déguisait moderne et laïc, le FLN, mais qui dans son essence et sa communication vis-à-vis de la population musulmane (‘’moudjahid’’, ‘’chahid’’, ‘’djihad’’, etc…) se revendiquait résolument islamique.
Or, on pourrait en dire exactement autant de l’OLP dirigée jusqu’à sa mort par Arafat, et de l’Autorité falestinienne avec à sa tête aujourd’hui Mahmoud Abbas, lequel n’a pas eu un mot pour condamner la barbarie d’un mouvement dont il se dit pourtant l’adversaire. Bien au contraire, son mouvement politique, le Fatah fait chorus avec le Hamas, Coran à l’appui : "Combattez-les et Allah les punira de vos mains, les couvrira de honte, vous aidera à les vaincre et apaisera les cœurs des croyants" .
Et si cela n’était pas suffisamment explicite, voici l’iconographie du Fatah pour illustrer la situation actuelle :
Palwatch documente jour après jour, en anglais et en hébreu, tant les déclarations des dirigeants que les propos des médias falestiniens, rivalisant d’antisémitisme le plus abject. Mais les médias mainstream du monde entier préfèrent ne jamais s’y référer. Et quand j’écris ‘’du monde entier’’, j’y inclus les médias mainstream israéliens, avec en tête l’im-monde Haaretz, lesquels participent de la désinformation, et donc de la démobilisation du peuple, notamment de cette partie des élites qui se veulent ‘’progressistes’’ et soi-disant ‘’démocrates’’.
La catastrophe actuelle évaluée, à l‘heure où j’écris, à plus de 1300 morts, est la plus grande tragédie humaine qu’ait connu Israël depuis la guerre d’indépendance en 1948-49, (6000 morts pour une population de 600 000 personnes), puis de Kippour en 1973 (3000 morts), et psychologiquement la plus terrible, puisque cette fois ce sont les civils sans défense qui ont été massivement ciblés.
Cela suffira-t-il pour que les élites israéliennes saisissent cette vérité basique que les Falestiniens, toutes tendances confondues, n’ont qu’une seule et vraie motivation : faire disparaitre Israël ? J’en doute fort.
Loin de revendiquer le lien trimillénaire avec cette Terre d’Israël et de Judée, elles ont même osé s’en prendre à l’âme juive de leur peuple, y compris en ce jour sacré de Kippour 5784, respecté jusque-là aussi par les non-observants. Exploits qu’ils s’apprêtaient à rééditer le jour de Simha Tora, ce samedi du 7 octobre macabre. Autant scier la branche sur laquelle on repose !
Et ce, après avoir grandement contribué à déstabiliser le pays et démoraliser le peuple durant plus de 7 mois, allant même par la bouche d’un général à la retraite jusqu’à souhaiter que le sang coule, facteur qui ne pouvait pas ne pas encourager nos ennemis à choisir précisément ce moment pour attaquer. Au fait, aurais-je manqué la déclaration de ce général, Ehud Barak pour ne pas le nommer, lui si loquace et devenu subitement si discret ?
Asservies aux élites politiques, médiatiques et financières, européennes et américaines qui les arrosent généreusement au travers de fondations pilotées par la CIA, ces élites israéliennes continueront, une fois l’émotion passée, à réânonner leurs mantras de ‘’fin de l’occupation’’ de ‘’deux Etats pour deux peuples’’, alors que c’est Israël qui a fait revenir l’OLP chassé de Jordanie puis du Liban, lui offrant même de mirobolantes concessions, et qui chaque fois ne récolta que des tueries, appelées ‘’intifada’’.
Et pour ma part donc, je me méfierai autant des massacreurs, y compris de ceux qui ont la nationalité israélienne mais qui se veulent avant tout ‘’falestiniens’’, (ces derniers ayant déjà fait leurs preuves lors des pogroms de 2021 dans les villes dites ‘’mixtes’’, comme Yafo, Akko, Lod, Ramlé, etc…) que des larmes de crocodile européennes et américaines et de leurs porte-avions, là, surtout, non pas tant pour la sécurité d’Israël que pour leurs intérêts géostratégiques sans parler de leurs soucis électoraux.
Et d’ailleurs le président Macron dans son discours d’hier, loin de lancer UN APPEL A LIBERER SANS CONDITION TOUS LES OTAGES, CE QUI DEVRAIT ETRE LA REVENDICATION DE TOUTES LES NATIONS CIVILISEES, ne s’élève-t-il pas déjà contre la décision de l’Union européenne de suspendre l’aide financière aux Falestiniens ? !
L’heure est au combat certes, mais la lucidité ne nous amoindrira pas, au contraire. Et alors que le peuple refaisait son union quasi instantanément, il a fallu 5 jours à Gantz pour rejoindre un gouvernement d’union nationale, Lapid lui réfléchissant toujours, voire émettant ‘’des conditions’’…