L'Etat d'Israël change sa stratégie vis-à-vis du reste du monde. Jusqu'à aujourd'hui, il faisait preuve d'une grande pudeur dans les images qu'il diffusait et refusait de montrer les corps. Par exemple, pendant la 2e intifada, avec les bus qui sautaient, les autorités israéliennes évitaient de publier les images des victimes.
Désormais, le ministère des Affaires étrangères et celui de la Diaspora, chargés de la Hasbara dans le monde ont carte blanche pour tout, absolument tout, montrer.

 

Israël veut que le monde prenne conscience de l'ampleur du massacre perpétré par les monstres du Hamas, des supplices qu'ont subi les victimes et des méthodes barbares employés par les terroristes.
A cette fin, aucune image ne sera épargnée: cadavres calcinés, des terroristes qui filmés dans des vans, assis sur des corps de femmes, des corps étendus par terre après le massacre de la rave party, des terroristes qui tirent sur des chiens et mettent le feu aux maisons du pourtour de Gaza, et encore pire.

Ces images ne seront pas diffusées en Israël, sur les médias nationaux, afin de préserver le moral de la population mais l'étranger doit savoir. Ces contenus sont diffusés en cinq langues, dont l'arabe.

 

Cette stratégie fait ses preuves: en cinq jours plus d'un demi-milliard de personnes ont vu ces images sur les différentes plate-formes sur les réseaux sociaux.

Plus de 120 posts du ministère des Affaires étrangères ont été vus par plus d'un million de personnes.

Des images des enfants enlevés par le Hamas ont été projetées sur le bâtiment des Nations Unies à New York.

 

De la même manière, pour la première fois, l'armée a fait entrer les journalistes dans les zones dévastées par les terroristes, alors que la guerre fait rage. Les journalistes ont rapporté l'horreur, très souvent la voix nouée par les larmes.
Israël est décidé à gagner cette guerre, cette fois aussi sur le plan diplomatique et sur celui des images. La bête immonde est de retour, le monde doit s'allier avec Israël pour la faire disparaitre définitivement.