Politique

En pleine guerre, Donald Trump a des mots très durs contre Binyamin Netanyahou

3 minutes
12 octobre 2023

ParIsraJ

En pleine guerre, Donald Trump a des mots très durs contre Binyamin Netanyahou
Photo by Yonatan Sindel/Flash90

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L'ancien Président américain et ami de Binyamin Netanyahou, Donald Trump, n'a pas hésité à parler du Premier ministre israélien en des termes très durs, alors même qu'Israël se trouve en guerre.

Trump est revenu sur l'élimination du chef terroriste Kassam Souleimani en 2020 et a prétendu que Netanyahou avait refusé d'aider les Etats-Unis: ''Je n'oublierai jamais que Bibi Netanyahou m'a déçu. C'était terrible. Nous étions très déçus, mais nous avons fait le travail nous-mêmes, c'était un travail précis, formidable, extraordinaire. Et Bibi a essayé de s'approprier le crédit. Je n'ai pas aimé cela, mais bon''.

 

Il a ajouté: ''Lorsque l'on parle de renseignements ou de ce qui a échoué la semaine dernière, ils sont obligés d'arranger les choses parce qu'ils se battent contre une force qui peut être très puissante. Ils se battent, potentiellement, contre l'Iran''. Puis il a évoqué la menace de l'ouverture d'un front au nord et a insulté un des membres du gouvernement, sans le nommer: ''Le Hezbollah est très intelligent, et eux ils ont une sorte de ministre de la Défense nationale qui dit, j'espère que le Hezbollah ne va pas attaquer dans le nord. Qui a déjà entendu un idiot qui dit une chose pareille?''.

 

Trump s'est servi de la guerre en Israël pour promouvoir sa campagne électorale contre Biden et n'a cessé de lancer des piques à Netanyahou: ''Les dernières attaques terroristes dramatiques sont un rappel du danger face auquel nous nous trouvons en raison de la politique de Biden. Ces gens qui ont attaqué Israël - ont tué, ont violé, ont torturé, ont terrorisé d'innocents citoyens - se  dirigent maintenant vers notre beau pays''.

Dans une interview sur Fox News, il a réitéré qu'il avait été très déçu par Netanyahou: ''Il n'était pas prêt et Israël n'était pas prêt. Sous Trump, ils n'avaient pas besoin d'être prêts''.

 

Ces propos n'ont pas plu à son concurrent au sein du parti républicain, Ron DeSantis: ''Il est absurde que quelqu'un, surtout quelqu'un qui se présente aux présidentielles, choisisse d'attaquer notre ami et notre allié, Israël et de qualifier les terroristes du Hezbollah de personnes ''très intelligentes''''.

Jared Kushner, le gendre de Trump, a tenu un discours opposé à celui de son beau-père: ''Maintenant plus que jamais, il est important que le monde soit solide aux côtés d'Israël. Elimination ou soumission du Hamas, libération du peuple palestinien de l'oppression du Hamas, sont la seule voie pour mettre fin au cycle absurde de la violence et à la souffrance humaine''. En faisant référence au 11 septembre 2001, Kushner a ajouté: ''Il est dommage qu'il faille attendre de tels actes pour unir la nation, mais je vois depuis 48 heures des signes montrant que l'Etat s'est uni et se bat pour sa terre''.