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BDS 2.0. Par Jean-Pierre Braun

16 minutes
3 octobre 2023

ParIsraJ

BDS 2.0. Par Jean-Pierre Braun
Photo: Capture d'écran Twitter

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Vade Retro BDS !! vous avez été largement dépassé. Un nouveau conglomérat informel est sorti de votre ombre, avec des objectifs, tactiques et stratégies apparemment similaires aux vôtres, mais avec une efficacité bien supérieure. Qu’est-ce qui rend ce nouveau groupe si dangereux ? Il est né en Israël, concentre son travail de sape principalement à l’intérieur du pays, bien qu’en expansion rapide à l’étranger, et a réussi en peu de temps à rallier la presse, et à établir une large présence dans l’espace virtuel. Ils utilisent le web pour coordonner leurs actions de sabotage, diffuser leur propagande et convaincre de nombreux Israéliens de la « justesse » de leur cause. Depuis plusieurs mois, Ils occupent l’espace public à Tel Aviv entre autres : ils bloquent des intersections, paralysent des autoroutes et empêchent les services publics de fonctionner. Comme le BDS original, ce nouveau conglomérat cherche maintenant le soutien de groupes juifs à l’étranger, d’ONG et même d’instances internationales établies. Ce conglomérat ad hoc n’a pas de nom. Certaines de ses composantes sont appelées « Kaplan Force », « unaXeptable », « Frères et Sœurs d’armes », etc. Je l’appelle BDS 2.0.

BDS

BDS est un mouvement international, créé en 2005 par quelques organisations palestiniennes. BDS, qui signifie Boycott, Désinvestissement et Sanctions, avait initialement trois objectifs déclarés : « α – le retrait d’Israël des territoires occupés et la suppression de la barrière de séparation en Cisjordanie, β – la pleine égalité pour les citoyens arabo-palestiniens d’Israël, et γ – le respect, la protection et  la promotion des droits des réfugiés palestiniens à retourner dans leurs foyers et leurs propriétés » (1) En réalité, BDS cherche à diaboliser et à délégitimer Israël, l’appelant un état d’apartheid.  Mais ce ne sont que des moyens pour une fin. Soyons clairs à ce sujet : l’objectif final de BDS est l’élimination de l’État Juif d’Israël (2)

Parmi de nombreux autres pays et organisations internationales qui ont adopté des mesures similaires pour contrer le mouvement BDS, les États-Unis ont introduit deux lois fédérales en 2017 et 2019, l’une contre le boycott d’Israël et l’autre contre BDS. De même, Israël a adopté deux lois : l’une en 2011 qui criminalise les appels au boycott d’Israël, et l’autre en 2017 qui interdit aux étrangers qui appellent à de tels boycotts d’entrer en Israël ou en Judée / Samarie. Alors qu’en 2006, le président de l’époque, Jimmy Carter, avait légitimé certaines des pires rhétoriques du BDS dans son livre « Palestine : Peace Not Apartheid », en 2020, l’administration Trump a qualifié BDS d’antisémite. (3)

 

BOYCOTT

Voici quelques exemples de tentatives de boycott par certains des groupes mentionnés ci-dessus, et d’autres également.

Il y a quelques jours à peine, dans le bureau new-yorkais de JVP (une société de capital-risque israélienne de premier plan), une réunion a eu lieu pour discuter des actions futures des mouvements de protestation, y compris leur financement et leur échéancier. (4) Entre autres, à cette réunion étaient conviés des sociétés de capital-risque israéliennes et américaines, y compris JVP, des cadres de haute technologie des deux pays, des dirigeants du groupe « frères et sœurs d’armes ». Erel Margalit, le fondateur de JVP aurait déclaré : « Aujourd’hui, nous accueillons ici, à la fondation, un groupe de dirigeants qui se tiennent à l’avant-garde des activités de protestation. L’objectif de cette réunion est de réfléchir aux prochaines étapes, à la fois en Israël et aux États-Unis. » Ces « activités de protestation » comprennent des marches qui paralysent les villes et les autoroutes, la projection d’image infames de Netanyahu et autres leaders de la coalition (en uniforme de prisonnier sur les murs de la célèbre prison d’Alcatraz par exemple), l’exercice d’une pression incessante sur les hautes personnalités politiques internationales et certains chefs d’entreprise pour qu’ils ne rencontrent PAS de personnalités politiques israéliennes de la coalition actuelle démocratiquement élue, le harcèlement constant des membres de la coalition au pouvoir en Israël, jusque dans leurs hôtels et résidences privées, etc. La présence d’entreprises étrangères à une telle réunion ne peut être comprise que comme un avertissement (ou certainement un moyen de dissuasion) à ceux qui pourraient autrement chercher à faire des affaires ou à investir en Israël maintenant.

Aux États-Unis également, le groupe UnaXeptable se targue d’organiser des manifestations qui s’apparentent à du harcèlement partout où le Premier ministre Netanyahu ou tout membre de sa coalition mettrait les pieds. Ils ont répertorié sur leur site web (5) plusieurs manifestations dans de nombreuses villes du monde entier. De telles actions dans les pays étrangers sont clairement destinées à décourager les étrangers (touristes, investisseurs, hommes d’affaires) de rencontrer des élus israéliens, de visiter ou de s’associer à Israël.

Dans un éditorial du New York Times daté du 5 septembre 2023, Thomas Friedman, chroniqueur lauréat du prix Pulitzer pour ce journal, a écrit : « Vous ne pouvez pas avoir une normalisation avec un gouvernement israélien qui n’est pas normal. Il ne sera jamais un allié stable des États-Unis ou un partenaire saoudien. Et en ce moment, le gouvernement israélien n’est pas normal. » Et un peu plus loin : « Donc, je veux lancer un appel direct au président Biden et au prince héritier saoudien Mohammed bin Salman (MBS) : ne laissez pas Netanyahou faire de vous ses idiots utiles. » On ne peut pas imaginer un appel plus direct et aussi explicite, au boycott. À travers cet article, Friedman, qui est pourtant largement reconnu comme un expert du Moyen-Orient, montre avant tout sa haine de Netanyahu, son mépris pour la démocratie et sa volonté de nuire à Israël.

Autre exemple : Ehud Olmert, un ancien premier ministre israélien qui a purgé une peine dans les prisons israéliennes, a publié la déclaration suivante : « J’appelle expressément le Premier ministre de Grande-Bretagne à annuler la visite du Premier ministre israélien (Benjamin Netanyahu) la semaine prochaine à Londres et à éviter de le rencontrer parce qu’il serait dommage que les principes de base de la Grande-Bretagne soient associés à ce que Netanyahou représente aujourd’hui. » (6) Un autre appel direct et sans ambiguïté au boycott.

En cherchant sur le Web, on peut trouver un nombre considérable de ces appels au boycott, ou des événements visant à promouvoir le boycott d’Israël, de son industrie et de ses politiciens. À travers ces exemples, on peut voir clairement l’ampleur de ces efforts. BDS n’aurait jamais pu rêver avoir des alliés aussi efficaces et motivés.

DIVESTISSEMENT

En juillet 2023, « Startupnationcentral », une société de conseil en haute technologie, a mené une enquête sur l’effet de la réforme judiciaire proposée sur le secteur israélien de la haute technologie. (7)

Voici quelques-uns des principaux résultats :

  • 68% des start-ups israéliennes ont proactivement commencé à prendre des mesures juridiques et financières défensives, comme le retrait de fonds, le changement d’emplacement du siège de l’entreprise en dehors d’Israël, la relocalisation de certains employés. Ces mêmes entreprises envisagent également l’éventualité de licenciements.

  • 22% des entreprises déclarent avoir diversifié leurs réserves de trésorerie en dehors d’Israël

  • 37% des investisseurs déclarent que les entreprises de leurs portefeuilles ont retiré une partie de leurs réserves de liquidités et les ont transférées à l’étranger.


S’il est important de noter la difficulté d’isoler ces risques et actions de la part des investisseurs et des entreprises de haute technologie, des tendances économiques mondiales, les acteurs du BDS 2.0 n’hésitent pas à s’attribuer le mérite de ces actions de désinvestissement. Gardant à l’esprit la même mise en garde (actions téléguidées par BDS 2.0 ou tendances économiques mondiales ?), « les banquiers estiment qu’environ 4 milliards de dollars ont été transférés hors d’Israël et dans des banques étrangères au cours des trois dernières semaines, dans un contexte de craintes croissantes concernant la transformation judiciaire imminente du gouvernement, selon un rapport publié mercredi ». (8) Ce journaliste a déclaré qu’au cours des dernières semaines, « environ 50 entreprises, principalement du secteur de la haute technologie, ont également transféré de l’argent à l’étranger ». Cependant, dans un communiqué, la Banque d’Israël a déclaré à Ynet : « Jusqu’à présent, il n’y a en fait pas de mouvements inhabituels de fonds déplacés à l’étranger et la banque surveille constamment la situation. » Tout ceci apparait donc comme matière à réflexion.

Pendant ce temps, Ofir Angel, président de la société de conseil financier Auren Israel, a soutenu l’affirmation de certains « responsables anonymes », estimant que le montant transféré hors d’Israël ces dernières semaines était « entre 2 et 4 milliards de dollars », ajoutant qu’il s’attendait à ce que la tendance « augmente encore dans les prochains jours ».

Les dirigeants du mouvement de protestation sont parfaitement conscients des conséquences dévastatrices de leurs actions sur la population d’Israël, en particulier les couches économiquement défavorisées de la population, mais il semble que cela fasse partie de leur stratégie. Moshe Redman, un des dirigeants de la Force Kaplan, a déclaré : « La situation économique commence à être très difficile. Nous pouvons déjà voir que l’argent sort d’Israël, nous voyons à Kerva un processus de retrait de l’argent de la bourse. Malheureusement, cela entraînera une inflation folle et une hausse des taux d’intérêt, et cela pèsera lourdement sur le public. Les gens vont commencer à s’étouffer avec des emprunts, ils manqueront d’argent pour faire leurs courses au supermarché », a-t-il poursuivi, décrivant comment le pays s’effondrerait, tandis que les manifestants devraient fermer les yeux, se boucher le nez et les laisser « eux » nous guider. (9) Il semble que Redman ait dit plus tard que ces mots ont été sortis de leur contexte, soit ! Ils avaient déjà été largement publiés et commentés au pied de la lettre sur les réseaux sociaux.

Comment de tels dirigeants ou élites présumés peuvent-ils planifier de telles actions qui ne manqueront pas d’apporter misère et souffrance à une grande partie de la population israélienne ?

Cette tendance ne se limite pas à Israël : il y a quelques jours, la directrice générale de BVA France et professeur à la célèbre école Sciences Po, l’expliquait : « L’immigration, disait-elle, est un sujet technique qui suppose que l’on apporte de la nuance. Les Français n’ont peut-être pas l’expertise pour le comprendre. » En d’autres termes : les Français sont des buses et moi, super-technocrate en chef, je vais leur expliquer en quoi l’immigration est une chance pour la France (10). Ce n’est qu’un des nombreux exemples d’élites justifiant leurs actions contre l’intérêt de la population générale de leur pays en disant simplement : nous sommes intelligents et éduqués, vous ne l’êtes pas, alors taisez-vous !

Comme dans le cas des dirigeants de la force Kaplan cités ci-dessus, il s’agit d’un déni total de démocratie ou, comme Christopher Lasch Z"L l’a expliqué avec tant d’éloquence dans son livre qui, 27 ans plus tard, apparaît toujours comme prophétique, « un premier pas vers la dictature ». (11)

 

SANCTIONS

À vrai dire, on trouve aisément un aspect de « sanction » dans pratiquement toutes ces actions de « boycott » et de « désinvestissement » : ainsi, en appelant les dirigeants étrangers à ne pas rencontrer les politiciens israéliens, ou bien en faisant pression sur les investisseurs étrangers pour qu’ils n’investissent pas en Israël ou pire pour retirer leur argent d’Israël, un acte sans équivoque de « sanction » a lieu.

Toutefois. Il existe également de véritables actes de sanction, ou d’incitations à sanctionner à peine voilées :

Le journaliste de YNET, Itamar Eichner, a écrit : « Des sources disent qu’après que l’ancien chef du Mossad (Tamir Pardo) ait affirmé qu’Israël mène une politique d’apartheid en Cisjordanie et que des ministres d’extrême droite ont fait des déclarations racistes, Israël deviendra plus vulnérable aux yeux de la Cour Internationale de Justice de la Haye, sera plus isolé encore, et pourrait même être sanctionné » (12) De toute évidence, cette déclaration d’Amir Pardo n’est ni accidentelle ni fortuite. M. Pardo est une personnalité radicale très bruyante qui prête sa voix, sa renommée et sa crédibilité au mouvement de protestation contre la coalition actuelle démocratiquement élue, est-il besoin de le rappeler ?

En voici quelques exemples: « L’ancien chef du Mossad appelle Netanyahu à démissionner, demande à chaque citoyen israélien de protester » (Haaretz 16 février 2023) ; L’ancien chef du Mossad, Tamir Pardo : « Le gouvernement israélien a laissé entrer la mentalité du KKK » (JPOST 27 juillet 2023) ; Pardo a également cosigné une annonce dans le New York Times dans laquelle, entre autres déclarations enflammées, les auteurs accusaient Netanyahu d’avoir « déclaré une guerre totale à la démocratie israélienne » (NYT 14 août 2023) ;

Commentant les déclarations pernicieuses de Tamir Pardo, en particulier son allégation d’un apartheid israélien, la rédaction du Jérusalem Post a publié l’Editorial qui suit (édité pour le rendre plus court) :

« L’ancien chef du Mossad, Tamir Pardo, est le plus récent d’une lignée d’anciens hauts responsables à franchir une ligne dans son désir de faire tomber le Premier Ministre Benjamin Netanyahu et son gouvernement de droite. Dans une interview accordée à l’Associated Press mercredi, Pardo a affirmé qu’Israël mettait en œuvre une politique d’« État d’apartheid » contre les palestiniens en Cisjordanie. Bien qu’il ait limité ses commentaires à cette région, ils seront presque certainement utilisés pour attaquer tout Israël sur les plateformes internationales. Malheureusement, ses allégations sont erronées. Comme Tovah Lazaroff du Post l’a expliqué la semaine dernière, cette situation (en Judée-Samarie), bien qu’elle ne soit pas optimale, n’est pas celle de l’apartheid. Comme il est curieux que Pardo, qui a été nommé à la tête du Mossad par Netanyahu, ait accepté d’occuper un poste aussi élevé pendant tant d’années alors qu’il pensait que le pays qu’il protégeait était moralement répréhensible. En ce qui concerne Israël, le substantif calomniatoire d’ « apartheid » est devenu un outil utile pour des organismes tels qu’Amnesty International, Human Rights Watch et la Commission d’enquêtes sans fin des Nations Unies. Leurs efforts se concentrent uniquement sur les crimes supposés d’Israël, dans le but de délégitimer le seul État juif du monde. Pardo a franchi une ligne rouge. Il aurait mieux fait de se taire. » (13)

De toute évidence, quelle que soit la lecture que vous fassiez des déclarations de Tamir Pardo mentionnées plus haut, vous devez admettre que ces déclarations constituent des munitions létales, des obus de fort calibre, que les ennemis d’Israël ajouteront à leur arsenal pour combattre notre peuple. Plus précisément, la Cour Internationale de Justice et d’autres utiliseront ces arguments pour justifier leur saisie du dossier, pour diaboliser encore d’avantage notre État juif et pour imposer des sanctions à Israël. BDS n’aurait pas pu faire un meilleur travail.

BDS 2.0, VRAIMENT ?

Le simple fait de penser au mouvement de protestation malhonnête qui se déroule en Israël ces jours-ci comme une nouvelle version, encore améliorée, du BDS, est une pensée très déprimante.

Bien sûr, les preuves présentées ici sont convaincantes, toutes les tactiques de base du BDS peuvent être trouvées dans les manifestations d’aujourd’hui, amplifiées et rendues plus efficaces par l’utilisation experte et bien financée des réseaux sociaux. Alors pourquoi être déprimé ? Après tout, nous vivons avec, et le plus souvent, nous l’emportons contre BDS depuis près de 30 ans ?  La triste réalité est que cette fois, il ne s’agit pas d’une collection disparate d’organisations étrangères motivées par la haine, alignées contre Israël. Il s’agit plutôt d’un groupe de Juifs instruits, astucieux et motivés qui tirent parti de leur intelligence ancestrale indéniable et de l’éducation exceptionnelle qu’ils ont reçue dans les écoles israéliennes pour accomplir leur machination. Ils utilisent l’argent qu’ils ont gagné en général en Israël, bénéficiant du climat extraordinaire d’entrepreneuriat dans ce pays pour attaquer maintenant les valeurs démocratiques fondamentales qui (de façon unique au Moyen-Orient) ont fait d’Israël un endroit superbe pour vivre et élever une famille.

Ne croyez pas les « élites » quand elles prétendent que leur éducation supérieure les rend plus intelligentes, ne les rejoignez pas quand elles vous demandent de les suivre aveuglément, ne soyez pas d’accord avec elles quand elles disent que leurs diplômes universitaires les rendent plus aptes à dicter comment le pays doit être géré. Au fond du cerveau juif se trouve une petite voix qui nous dit de tout remettre en question, de nous faire une opinion sur les questions qui comptent, de quel côté du débat est la démocratie et de quel côté est la dictature. N’abandonnez jamais à ces soi-disant « élites » votre pouvoir d’analyse, de raisonnement et de jugement.

Depuis la sortie d’Egypte jusqu’aux temps modernes, il y a eu des luttes intestines presque constantes parmi les Juifs. Mais les enfants d’Israël ont toujours trouvé un moyen de continuer à survivre et à prospérer comme une seule nation. Une solution à deux états a même été implémentée un certain temps (Judée et Israël), mais assez rapidement abandonnée avec les conséquences que l’on sait. La traversée des siècles a été jonchée d’embuches et de périls, nous avons subi des pertes dévastatrices en raison de causes endogènes : assimilation et mariages mixtes, et aussi de causes exogènes : persécutions, pogroms et Shoah. Nous avons perdu 10 tribus, des millions de nos frères et sœurs. Collectivement, en tant que peuple, nous ne nous sommes pas encore remis de la Shoah. Mais aujourd’hui, les enjeux sont plus élevés qu’ils ne l’ont jamais été. Dans son essai glaçant mais crédible « Le sionisme et le destin des Juifs » (14), le lauréat du prix Pulitzer Charles Krauthammer Z’L analyse les terribles conséquences de la disparition d’Israël (D.ieu nous en préserve) et ce que cela signifierait pour l’avenir du peuple juif dans le monde. C’est effrayant parce que c’est crédible ; ce texte devrait être une lecture obligatoire pour tous les citoyens d’Israël.

Nous n’en sommes pas encore là, et avec l’aide de D.ieu, nous n’y serons jamais. Mais chaque jour qui passe pendant lequel BDS 2.0 continue ses actions destructrices nous rapproche de cette éventualité impensable.

Ce qu’il faut pour que nous revenions tous sur la bonne voie, c’est que les individus de tous les côtés du spectre politique, en particulier les extrémistes de tout bord, et plus particulièrement les acteurs du BDS 2.0, fassent une pause, considèrent les conséquences dramatiques possibles de leurs actions sur le pays que nous (tous?) aimons et commencent enfin à construire véritablement ensemble l’avenir démocratique auquel nous aspirons tous.

  1. Wikipedia – BDS

  2. Rabbi Marvin Hier – “Meant to be”- Chapitre 5

  3. November 2020 – Joint press conference – B. Netanyahu et Mike Pompeo

  4. Times of Israel – Tal Schneider – 23 Sept 2023

  5. www.unaXeptable.org

  6. Video en date du 17 Mars 2023 dans middleeasteye.net

  7. startupnationcentral.org

  8. Times of Israel – Ash Obel – 15 fev 2023

  9. newsrnd.com/business/2023-08-03

  10. Magazine CAUSEUR – « L’arrogance des Elites et la Fin de la Démocratie » Didier Desrimais – 25 Sept 2023

  11. Christopher Lasch « The revolt of the Elites and the Betrayal of Democracy” Norton Editeur, 1996

  12. YNETNEWS.com – Itamar Eichner – 6 Sept 2023

  13. JPOST Editorial – 10 Sept 2023

  14. The Weekly Standard – 11 Mai 1998


 

Jean-Pierre Braun a passé sa carrière au cœur de la Hi Tech dans la Silicon Valley (Californie). Jean-Pierre a également été le fondateur et président pendant 20 ans d’une synagogue unique au centre de la Silicon Valley et, à son retour en France, est devenu vice-président du CRIF Rhône Alpes et président de la communauté Rachi à Grenoble. Avec sa femme Annie, ils ont fait leur Aliyah a Jérusalem en 2016.