Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.
Pour la douzième journée consécutive, Israël maintient le passage d'Erez fermé. Les travailleurs gazaouis ne peuvent donc pas se rendre en Israël.
Cette décision fait suite aux émeutes quotidiennes qui se déroulent à la frontière avec Gaza qui comprennent des jets de charges explosives, des tirs en direction des soldats de Tsahal, des jets de pierre, des pneux brûlés et des jets de ballons incendiaires.
Chaque jour, ce sont 19000 travailleurs palestiniens qui ne peuvent pas se rendre sur leur lieu de travail en Israël et selon les estimations, le coût pour les Gazaouis de chaque jour de fermeture du passage d'Erez s'élève à 5 millions de shekels.
Samy El Amoussi, le directeur du syndicat des travailleurs de Palestine, a défini la fermeture du passage d'Erez comme une ''punition collective infligée par l'occupant israélien contre les travailleurs et les habitants de la Bande de Gaza''. El Amoussi souligne que les dommages sont d'autant plus importants que 60% de la population gazaouie vit en-dessous du seuil de pauvreté. Il a appelé l'ONU et l'Union européenne ainsi que l'Egypte et le Qatar, à faire pression sur Israël pour qu'il accepte de rouvrir le passage d'Erez et permette aux travailleurs de reprendre leurs activités.
Selon Yossi Yeoshoua, le correspondant militaire du Yediot Aharonot, Israël a fait passer un message au Hamas par l'intermédiaire de l'émissaire des Nations Unies, dans lequel il affirme que si les émeutes à la frontière cessent, Israël réfléchira à augmenter de 1500 le nombre de travailleurs gazaouis autorisés à entrer sur son territoire.