Des organisations laïques ont adressé une plainte à la mairie de Tel Aviv, qui a interdit de poser une mehitsa. L'affaire est allée jusqu'au tribunal de district, qui a rendu son verdict aujourd'hui.
La juge Hadas Ovadia a estimé que l'interdiction décrétée par la mairie de Tel Aviv était valable et l'a donc confirmée.
La juge a considéré que la liberté de culte des fidèles ne serait pas entamée si aucune ''mehitsa'' n'était posée. Elle souligne que cette interdiction est valable uniquement dans l'espace public et non dans les synagogues. Selon le verdict, une ''mehitsa'' dans l'espace public nuit à la liberté de circulation et ne peut donc pas être autorisée.
Tsofnat Nordman, l'avocate des organisateurs, a déploré ce verdict: ''Le tribunal dans l'Etat des Juifs a interdit de placer une 'mehitsa' pour une prière juive. C'est la première fois qu'un tel interdit est prononcé en Eretz Israël depuis le mandat britannique et le Mufti. Je viens de finir de lire le verdict avec les yeux humides et une boule dans la gorge. Quelle insulte. D'abord en tant que juive puis en tant que citoyenne de l'Etat d'Israël, et enfin comme juriste. Cette décision piétine les principes fondamentaux du droit administratif et constitutionnel, du système libéral, et inflige un préjudice grave à tout Juif qui n'a pas encore été complètement éloigné de sa tradition. A pleurer".