Le président de la plateforme X (anciennement Twitter) est remonté contre l'Anti Defamation League (ADL).

Il accuse l'ONG qui se bat contre l'antisémitisme dans le monde, d'avoir usé de sa force et de son influence pour nuire aux recettes publicitaires de X et d'être à l'origine de la diminution de 60% de ces mêmes recettes.

Musk menace l'ADL d'une plainte en diffamation: ''Afin de laver l'honneur de notre société pour tout ce qui concerne l'antisémitisme, je pense qu'il n'y a pas d'autre choix que de porter plainte en diffamation contre la ligue contre la diffamation, quelle ironie''.

Musk prétend que sa plateforme a risqué la fermeture en raison de l'attitude de l'ADL à son encontre.

Afin de prouver une certaine hypocrisie que le président de X reproche à l'ADL, ce dernier a publié le lien vers deux articles, l'un traitant du lien entre l'ADL et le prédicateur afro-américain Al Sharpton, connu pour ses positions antisémites et l'autre vers une vidéo du metteur en scène israélien Yoav Shamir qui critique  l'action de l'ADL.

Musk a demandé samedi derniers à ses followers s'il devait installer sur la plateforme un hashtag, #BanTheADL, adopté ces derniers jours par des nationalistes d'extrême droite donc Keith Woods, un nationaliste irlandais et autoproclamé « antisémite enragé ».

 

Elon Musk a précisé: ''Pour que ce soit clair, je suis pour la liberté de parole mais contre toute forme d'antisémitisme''.

L'ADL dénonce régulièrement le président de X qui a déjà refusé, par le passé de bloquer des expressions antisémites sur son réseau social. Dernièrement, Musk a retiré la possibilité pour certaines pages de bliquer les commentaires, ce qui a laissé libre cours à des réactions antisémites sur les comptes du musée de la Shoah d'Auschwitz ou d'autres comptes juifs.