Le olé de France qui est soupçonné d'avoir assassiné son père hier (dimanche) à Hadera, possède un lourd passé psychiatrique.

Son avocat, Me Avi Ilon, a déclaré devant le tribunal: ''Le suspect ne comprend pas la situation, il ne réagit pas. Il était hospitalisé en France dans un établissement fermé, par le passé. L'absence de traitement a, sans aucun doute, provoqué le résultat tragique. Il a besoin d'une structure hospitalière pour que cela ne se reproduise plus, il ne peut pas être incarcéré dans des conditions normales''.
Devant la cour, le suspect n'a exprimé aucun regret. Il a confié à son avocat la raison du meurtre: ''J'ai agi au nom du ciel, j'ai reçu un message de la Torah''.
Rahel Kenan, une de ses voisines, avait témoigné après le drame, qu'il était toujours en train d'étudier la Torah.

 

La police a confirmé, lors de l'audience, qu'elle avait en sa possession des indications du passé psychiatrique du suspect.
L'un des officiers de police arrivé hier sur les lieux du meurtre a exprimé le choc qu'il a ressenti en arrivant: ''Une vision d'horreur. Je sers dans la police depuis 28 ans, je n'ai jamais vu une scène aussi effrayante. Une vision irréelle''.

 

La juge, Rakefet Segal, a souligné que l'image qui ressortait du meurtre du père de 80 ans, est un acte d'une particulière cruauté. Elle a rappelé que la mère avait été sauvée du même sort ''par miracle'', les policiers l'ayant sauvée de justesse. ''Il s'agit d'une personne connue des services psychiatriques après deux internements forcés en France et en Israël''.

Le tribunal a ordonné la prolongation de 11 jours de la garde à vue du suspect.