A l'issue de cette réunion, le cabinet du Premier ministre a annoncé que les ministres ont décidé d'une ''série de décisions visant à nuire aux terroristes et à leurs envoyés''. Le communiqué indique également que "le cabinet soutient les officiers et les soldats de Tsahal''.
Les échanges ont été musclés entre le ministre de la Défense, Yoav Gallant, et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.
Gallant a évoqué le sujet de la violence de certains habitants de Judée-Samarie: ''Il y a un véritable risque de frictions et il faut y prêter attention. Avant, il y en avait quelques dizaines, aujourd'hui ils sont des centaines. Un incident entraine l'autre''.
Des propos qui ont fait réagir Ben Gvir: ''J'ai l'impression d'être dans une fiction. Des gens se font assassiner, une mère sous les yeux de sa fille, il y a quelques jours un père et son fils, et vous parlez sans arrêt du danger des frictions, du danger de la criminalité nationaliste. Sommes-nous devenus fous? Je commence à penser que nous sommes en Suisse et que c'est notre seul problème. Le débat ici est sur le terrorisme. Nous devons proposer des mesures opérationnelles, sur la manière de contrer le terrorisme et non nous occuper de sujets marginaux''.
Aucune des décisions prises n'a, pour des raisons évidentes de confidentialité, été dévoilée. On sait que Ben Gvir a demandé le retour des éliminations ciblées, l'encerclement des villages palestiniens d'où sortent les terroristes et l'instauration de barrages sur les routes de Judée-Samarie.
Ce matin, les présidents de régions de Judée-Samarie ont manifesté pour exiger du gouvernement une politique beaucoup plus offensive.
