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L’agence de notation de crédit Fitch laisse inchangée la note d’Israël

3 minutes
14 août 2023

ParIsraJ

L’agence de notation de crédit Fitch laisse inchangée la note d’Israël
Photo by Chaim Goldberg/Flash90

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Contrairement aux prédictions de l'opposition au gouvernement à la Knesset et dans la rue, l'agence de notation de crédit Fitch laisse inchangée la note d'Israël.

L'économie israélienne conserve donc son A+ avec comme prévision l'annotation "stable".

Dans ses commentaires l'agence Fitch souligne: "L'intensité première de la réforme présentée par le gouvernement a été réduite mais elle demeure au cœur d'un débat, face à une société civile forte et une protestation politique".

L'agence note toutefois que les changements prévus par la réforme pourraient avoir un impact négatif sur la notation de crédit d'Israël si l'équilibre des pouvoirs était fragilisé.

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, s'est félicité de cette annonce: "Il y a quelques instants nous avons reçu une très bonne nouvelle. Elle confirme ce que je dis depuis longtemps: nous avons une économie solide, ceux qui investissent en Israël y gagnent, ceux qui sortent d'Israël y perdent. Tout le monde le comprend. Nous avons une économie forte et une armée forte. Que nos ennemis ne s'y trompent pas, nous veillerons aussi à ce qu'elle reste forte".

Interrogé sur la radio Galei Israël après l'annonce de Fitch, le ministre des Finances, Betsalel Smotrich a déclaré: "Ce n'est pas par hasard qu'on nous laisse la note élevée A+ avec une prévision stable. Et ce en dépit de tous les efforts que certains font, ces derniers mois, pour nuire à l'économie israélienne. Des mensonges sont racontés sur la fin de la démocratie et on appelle les investisseurs à ne pas investir. Je sais aussi que des liens ont été noués avec les agences de notation pour faire pression sur elles afin qu'elles baissent leur note sur Israël. Une véritable campagne est menée par les dirigeants de la protestation, un petit groupe irresponsable qui est prêt à tout brûler ici. Mais malgré tout cet affolement, au bout du compte, on regarde les chiffres et l'économie israélienne fait des envieux".

 

Le professeur d'économie, Yaron Zelica, a fait remarquer: "Il s'avère une nouvelle fois que 300 économistes et parmi eux des personnes réputées, y compris l'ancien gouverneur de la Banque d'Israël, le professeur Yaakov Frankel, se sont lourdement trompés et ont, en réalité, diffamé Israël. Une véritable campagne négative contre Israël a été menée sur le plan économique et heureusement, les agences de notation Moody's, S&P et Fitch ne se sont pas laissées impressionner".