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En ces temps de tension et de clivages extrêmes au sein de notre peuple, certaines images font chaud au coeur.
Hier (dimanche), les opposants et les partisans de la réforme ont manifesté par centaines de milliers. Les uns à Jérusalem, les autres à Tel Aviv.
Tout ce beau monde s'est croisé dans les transports en commun, en route ou au retour de leurs manifestations respectives.
C'est là que l'on a pu assister à des poignées de main et des étreintes entre deux camps que l'on nous présente quotidiennement comme des ennemis jurés.
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Dans cette vidéo, des partisans de la réforme taquinent des opposants en leur demandant combien on les paie pour venir manifester. L'un d'entre eux se lève et répond: ''Oh, je suis devenu millionnaire, cela fait six mois que je manifeste''. Ces voyageurs que tout semble opposer, rit de bon coeur ensemble, puis finissent par s'enlacer.
Une autre vidéo a circulé, où l'on voit des partisans et des opposants se serrer la main en se croisant dans les escalators d'une gare.
Dans les rues de Jérusalem, on a aussi pu voir des accolades et des jeunes orthodoxes sont venus au Gan Saker où les opposants à la réforme ont installé leur campement, pour s'asseoir et discuter en tête à tête avec les manifestants.
De quoi rester optimiste? Si seulement, les leaders n'étaient pas à souffler sur les braises, on le pourrait.
Hier soir, Yaïr Lapid semblait prêt à accepter un compromis, ce qu'il n'a jamais voulu jusqu'à maintenant. Mais Benny Gantz, pourtant plus prompt à aller dans ce sens, a fait machine arrière.
Les leaders de la protestation dans la rue ont sévèrement critiqué les hommes politiques de l'opposition qui oseraient aller vers un accord avec la coalition. Qui aura le dernier mot?