
Ils dormiront ce soir au Gan Saker, dans des tentes, et protesteront demain devant la Knesset où doivent commencer les débats pour les deuxième et troisième lectures de la loi sur la clause de raisonnabilité.
Des barricades ont été dressées par la police dans le quartier de la Cour suprême où les manifestants s'étaient regroupés.

A Tel Aviv, le périphérique Ayalon a encore été bloqué par des manifestants mais rapidement dégagé par la police et rouvert à la circulation.

Yuval Diskin, ancien chef du Shabak, a prononcé un discours rue Kaplan à Tel Aviv ce soir: ''Aujourd'hui, nous nous battons pour le visage de l'Etat, face à ceux qui essaient de détruire ses fondements et ses valeurs. Des temps exceptionnels requièrent des réactions exceptionnelles. Suspendre sa participation aux milouïm est, effectivement, un acte exceptionnel, mais c'est un acte légal, démocratique, non violent et surtout c'est un accte héroïque, parce que je sais quel courage il faut avoir pour le décider''.

Par ailleurs, des milliers de personnes manifestent devant les bureaux de la Histadrout. Elles veulent faire pression sur le secrétaire général, Arnon Bar David, pour qu'il décrète d'une grève générale. La semaine dernière, ce dernier avait refusé de participer à la 'journée de résistance nationale', suscitant déception et colère auprès des protestataires.