Cette réunion, qualifiée ''d'urgente'', avait pour objectif de déterminer si les capacités de Tsahal étaient impactées par ces menaces et où se situait la limite à laquelle il faudra tirer le signal d'alarme.
Il y a quelques semaines, Tsahal a expliqué quelle était sa ligne de conduite: les menaces par le biais de lettres et de déclarations de ne pas se présenter en milouïm ne seront pas sanctionnées. En revanche, un réserviste qui ne se présenterait pas après avoir été convoqué ou qui inciterait des soldats réguliers à ne pas servir ferait l'objet d'un traitement au cas par cas.

D'après les éléments présentés ce soir et qui seront fournis au Premier ministre, il s'avère que les capacités opérationnelles de Tsahal ne sont pas impactées par ces menaces, qui émanent en majorité de personnes qui n'effectuent déjà plus de périodes de réserve. Par ailleurs, il apparait clairement à tout le monde que si un conflit éclatait ou qu'une mission de la plus haute importante devait être menée, tous ces réservistes se présenteraient, malgré leurs menaces.
Pour l'heure, l'inquiétude se situe à deux niveaux. Le premier est au niveau de la préparation des soldats pour être opérationnel le jour où ils devront intervenir. En effet, les pilotes doivent effectuer un jour de réserve par semaine pour s'entrainer. S'ils s'absentaient de ces entrainements et se présentaient malgré tout dans le cadre d'une opération, il est à craindre qu'ils ne soient pas complètement prêts.
Le deuxième sujet d'inquiétude est l'ambiance que créé, au sein de Tsahal, ces différents appels au refus de servir. Sur ce plan, les conséquences se font déjà sentir.