Il est arrivé avec sa délégation à bord de deux hélicoptères jordaniens. Ils se sont rendus au cimetière où ont été enterrés les terroristes éliminés lors de la dernière opération de Tsahal, ''Bayit vagan''.
Dans son discours, il a déclaré: ''Le camp de Djénine est une icone de la lutte et une icone de la solidité qui a fait des sacrifices, au prix de blessés, de morts pour la patrie. C'est le camp de Djénine, nous n'oublions pas non plus Naplouse et ses camps de réfugiés ainsi que Jérusalem, la capitale du peuple palestinien''.
Il a poursuivi: ''Jérusalem est la capitale de l'Etat de Palestine et non Abou Dis. Nous serons solides et nous resterons sur notre terre jusqu'à ce qu'ils partent de nos terres. Tout le peuple palestinien est avec les habitants de Djénine et son camp de réfugiés jusqu'à la victoire''.
Il a conclu en disant: ''Nous devons nous débarasser de l'occupation, en leur disant: laissez-nous, nous sommes ici pour rester''.
Le Président de l'Autorité palestinienne cherche, par cette visite, à reprendre la main sur ces territoires où il est de moins en moins populaire et où le Hamas s'est installé.
L'accueil réservé à Abou Mazen a, néanmoins, été chaleureux. Il se pourrait aussi qu'Israël soit derrière cette tentative de ''réconciliation'' entre Abou Mazen et la population de Djénine. A Jérusalem, on préfère voir l'AP régner sur les Palestiniens de Judée-Samarie plutôt que le Hamas ou le Djihad islamique.