La journée a commencé avec une manifestation au port de Haïfa. A partir de 7h ce matin, des manifestants ont bloqué l'accès des camions au port, déposé des barbelés sur la route et enflammé des pneus.
La manifestation prévue cet après-midi à l'aéroport Ben Gourion est, elle aussi, maintenue. 92600 passagers sont attendus en cette journée de grandes vacances à l'aéroport et les autorités redoutent de graves perturbations en raison du mouvement de protestation, malgré les consignes strictes données par la police aux organisateurs.
Les leaders du mouvement de la ''Force Kaplan'' ont souligné: ''Notre coeur est avec les combattants de Tsahal et les forces de sécurité qui oeuvrent face aux organisations terroristes. Nous apportons notre soutien au Chef d'Etat-major et au chef du Shabak qui travaillent, jour et nuit, pour ramener le calme et la sécurité aux citoyens israéliens. Notre travail en tant que citoyens est de protéger la démocratie et les valeurs de la Déclaration d'Indépendance. Face à un gouvernement extrémiste et dangereux, qui se précipite vers des lois dictatoriales, nous n'avons pas d'autre choix que de faire entendre notre voix et de continuer à protester, y compris en ce jour tendu. Tant que le gouvernement continuera dans la promotion de la législation dictatoriale, la protestation de ce soir au Terminal 3 se déroulera comme prévu''.
Les débats à la commission des Lois de la Knesset concernant la réduction du champ d'application de la clause de raisonnabilité doivent se poursuivre aujourd'hui.
Un des manifestants a expliqué: ''La protestation continue, évidemment. Pourquoi le processus législatif se poursuit s'il y a une opération à Djénine? Si l'opération repousse tout, alors que les débats sur la réforme soient repoussés aussi''.
Yaïr Golan a aussi tenu à soutenir les manifestations d'aujourd'hui malgré l'opération militaire en cours. Celui qui fut vice-chef d'Etat major a déclaré sur Ynet: ''Nous devons signifier au gouvernement que même en période d'opération militaire, nous continuerons à protester et à nous battre. Nous ne sommes pas prêts à accepter que la démocratie israélienne soit détruite, sous couvert d'une opération militaire ou de quoi que ce soit d'autre''.
Sur les réseaux sociaux, certains militants de la protestation vont jusqu'à s'interroger sur le timing choisi pour l'opération à Djénine, insinuant que ce n'est pas par hasard si elle a été lancée la veille de la manifestation à l'aéroport Ben Gourion.
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