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Shira Geffen, la fille de Yehonatan Geffen récemment disparu et la soeur d'Aviv Geffen a choisi à qui elle allait faire don du contenu de la maison de son père.
Elle a décidé que ce seraient les habitants du village palestinien, Masafer Yatta, au sud de Hevron, qui en profiteraient.
"Lorsque nous avons vidé la maison de mon défunt père, j'ai décidé de faire don de ses affaires aux communautés palestiniennes de Masafer Yatta. Avec l'aide de l'organisation Shovrim Shtika dont mon père était membre, nous avons envoyé un camion rempli. Je ne sais pas ce que ça fait d'être menacés d'expulsion de sa maison par un pouvoir militaire étranger, et s'ils auront l'usage de tous ces objets, mais pour moi c'est aussi une manière de leur dire que nous les considérons''.
Cette décision a beaucoup fait réagir. Sur Twitter, Ayelet Lash, une militante de droite particulièrement active sur les réseaux sociaux a précisé: ''C'est de Yatta que sont sortis les terroristes qui ont assassiné Dafna Meïr, z'l, le couple Yaakov et Hanna Dickstein et leur fils Shouvel de 10 ans, z'l, Elazar Leibovitz, z'l, Shlomit Gonen 65 ans, z'l, Ido Ben Ari, z'l, Michaël Feyge, z'l, Ilana Nava, z'l, Ari Fold, z'l et le terroriste qui a poignardé Niv Nehemia à Netanya. La liste est encore très longue, mais vous aurez compris. C'est là que Mme Gueffen a donné les meubles de son père. Pas à des rescapés de la Shoah, pas à des familles endeuillées, à un village d'odieux terroristes. La gauche est une maladie auto-immune grave''.
Lors de l'enterrement de son père, Shira Geffen portait un T-shirt sur lequel était inscrit ''Pas de démocratie avec l'occupation''. Elle avait choqué un certain nombre de personnes qui n'avaient pas compris qu'elle utilise l'enterrement de son père pour passer des messages politiques.
Elle avait alors balayé les critiques: ''Pardon si j'ai gâché l'enterrement de mon père à certains. Pardon pour le doigt dans l'oeil de ceux qui ont regardé l'enterrement et dont le moment a été gâché par un T-shirt avec l'horrible mot 'occupation'. Ceux qui sont déçus écrivent qu'on laisse la politique à la porte du cimetière. Tous les lieux sont valables pour exprimer une protestation. A plus forte raison les cimetières qui sont remplis de vicitmes de ce conflit sans fin. Il est temps de rappeler ce que l'on veut nous faire oublier, partout on c'est possible. C'était la voie de mon père et je ferai tout pour la perpétuer''.