De plus en plus de détails sont connus quant au déroulement des événements qui a conduit à la mort tragique de trois combattants israéliens, ce samedi, à la frontière égyptienne.
La première question qui se pose est comment le terroriste a-t-il pu s'introduire sur le territoire israélien et tirer sur Lia Bin Noun et Ori Itshak Illouz, z'l, sans être repéré?

L'une des réponses se trouvent peut-être dans les conditions imposées aux soldats dans cette zone. Ils doivent effectuer des gardes de 12 heures, un temps excessivement long pendant lequel ils ne peuvent rester attentifs à 100%.

Les trois combattants tués hier ont été inhumés cet après-midi dans leur ville d'origine respective. Des milliers de personnes ainsi que des ministres et députés ont assisté aux cérémonies.

Lia Bin Noun, 19 ans, a été enterrée au cimetière militaire de Rishon LeTsion. Sa soeur, Ofir, lui a rendu hommage: ''Ma petite soeur, nous étions deux, maintenant je suis seule. Je t'aime et tu me manques déjà. Tu étais un rayon de soleil, un coeur. Tu étais belle à l'extérieur mais ce n'était rien par rapport à ta beauté intérieure''. La grand-mère de Lia, Sarah, a crié: ''Ma Lia, tu étais ma bien-aimée. Qu'est-ce qu'on t'a fait?''.

A Ofakim, Ohad Dahan, 20 ans, a été inhumé. Sa mère murmurait: ''On ne l'a pas protégé''.

Sa petite amie l'a pleuré: ''Tous ceux qui me connaissent savent combien je crie ton nom partout, combien je suis fière de toi. Je veux que tout le monde sache que tu étais mon héros. Mon gentleman. Comment m'as-tu quittée? Avec tous les projets que nous avions ? Tu m'avais promis que nous deux c'était pour toujours, je reste seule. Je ne suis rien sans toi, mon amour. Hier, je n'en pouvais plus d'attendre que tu m'appelles. Mon amour, tu étais ma force. Je n'ai pas de mots. Tu disais que c'était un mérite de porter l'uniforme. Merci pour tout, je t'aime. Tu es l'amour de ma vie''.

Ori Itshak Illouz, 19 ans, a été enterré à Tsfat. Sa soeur, Gal, a prononcé quelques mots en son honneur: ''Je ne pensais pas faire ton éloge funèbre. Il y a tellement de gens ici, cela prouve à quel point tu étais un héros aimé. Tu étais notre fleur. Quand tu arrivais à la maison, il régnait du calme et de la sérénité. Pendant la fête, nous étions ensemble et pour la première fois nous nous sommes disputés. Tu es venu me demander pardon. Ma vie, je voudrais que tu sois là. Comment Papa et Maman vont-ils surmonter? Envoie-leur des forces. J'espère que tu n'as pas trop souffert. Pardon si tu as eu mal. Réveille nous de ce cauchemar. Je t'aime mon frère''.