Dans ce contexte, le Premier ministre israélien, Binyamin Netanyahou, a condamné sévèrement ce matin l'Agence internationale de l'Energie atomique qui a décidé de fermer l'enquête concernant le site nucléaire iranien de Marivan: ''Iran continue à mentir à l'agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). La soumission de l'AIEA à la pression iranienne est une tache sur leur action. Nous avons dévoilé au monde des informations que nous avons extraites des archives confidentielles du nucléaire iranien il y a cinq ans. Ces informations prouvent sans équivoque que l'Iran viole les accords de surveillance et qu'il agit dans le domaine nucléaire dans un but militaire et non civil. Si l'AIEA se transforme en institution politique, la surveillance de l'Iran perd toute sa signification et les rapports qu'elle publiera n'auront aucune valeur''.
Cette annonce vient acter deux phénomènes, intimement liés, qui témoignent d'une évolution qu'Israël regarde avec inquiétude: d'une part le rapprochement de ces pays avec l'Iran et d'autre part leur éloignement des Etats-Unis.
En effet, une force maritime identique existe déjà sous l'autorité des Etats-Unis et la semaine dernière, les Emirats l'ont quittée.
La nouvelle force créée est placée sous l'égide de la Chine, qui étend de plus en plus son influence dans la région au détriment des Etats-Unis.