Sécurité

Attentat à l’arme à feu en Samarie: un blessé léger

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2 mai 2023

ParIsraJ

Attentat à l’arme à feu en Samarie: un blessé léger
Photo: Conseil régional Samarie

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Ce matin (mardi), un terroriste a ouvert le feu sur trois véhicules près du village Avné Hefetz en Samarie. Un homme de 39 ans a été blessé légèrement par des éclats de verre liés aux impacts de balles.

Il a poursuivi sa route jusqu'au barrage de Teenim où il a été pris en charge par Maguen David Adom.

Le terroriste, vraisemblablement originaire d'un village palestinien voisin, est descendu de sa voiture pour tirer sur les véhicules israéliens qui circulaient. Il a réussi à prendre la fuite. L'armée est à sa recherche.

 

Le président du Conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, s'est rendu sur place: ''C'était écrit d'avance. Nous avons prévenu, alerté, par d'innombrables lettres que l'ouverture du barrage de Shoufa, sur la route d'accès à Avné Hefetz est un abandon sécuritaire. Il y a déjà eu des attentats ici. Hélas, les gouvernements ferment les barrages puis les rouvrent dès que l'attention médiatique se relâche. J'appelle le gouvernement à remettre immédiatement en place les barrages sécuritaires. Laisser ce barrage ouvert revient à négliger les vies humaines. Nous faisons face à des appels à la haine de la part de l'Autorité palestinienne terroriste et du terroriste Abou Mazen et nous continuons à employer les mêmes méthodes qui ont amené cette vague de terrorisme. L'armée doit changer de disquette. Nous n'accepterons pas de devenir des cibles comme sur un champ de tir. Je demande au gouvernement de mener une opération militaire dans la région de Toulkarem, contre les infrastructures terroristes de l'Autorité palestinienne''.

 

Orit Struck, la ministre des Implantations, a dit ce matin avoir honte: ''L'anarchie sur les routes de Judée-Samarie doit cesser! Une situation dans laquelle des terroristes armés circulent librement sur nos routes, vers le lieu de l'attentat et pour en repartir, en sachant très bien que le risque qu'ils soient arrêtés à un barrage sécuritaire de Tsahal est nul, est une situation inadmissible, immorale, insupportable. En tant que ministre du gouvernement, j'ai honte de cette anarchie'', a-t-elle tweeté.
La ministre a écrit une lettre au Premier ministre à ce sujet, ce matin. Elle y met en avant le traitement différent auquel sont exposés les habitants de Judée-Samarie et ceux du reste du pays. En effet, explique-t-elle, chaque Palestinien qui désire travailler à Tel Aviv ou Kfar Saba ou Beer Sheva, etc. doit avoir fait l'objet d'une enquête sécuritaire. S'il est en lien direct ou indirect avec des activités terroristes, Israël ne lui délivre pas de permis de travail. En revanche, ces mêmes Palestiniens, interdits de travailler dans ces villes d'Israël, peuvent librement circuler sur les routes de Judée-Samarie et s'en prendre aux Juifs qui y voyagent. La ministre demande au Premier ministre que l'accès aux routes de Judée-Samarie soient interdits à ces mêmes personnes. Elle rappelle qu'il existe des routes alternatives sur lesquelles ne circulent que des Arabes, qui certes rallongent le trajet, mais qui si elles étaient empruntées par ces personnes potentiellement dangereuses sauveraient des vies.

Struck demande au gouvernement d'agir sur le champ, soulignant que chaque jour des attentats se produisent sur les routes de Judée-Samarie.