Vie politique

Réforme judiciaire: des équipes de négociations constituées

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28 mars 2023

ParIsraJ

Réforme judiciaire: des équipes de négociations constituées
Photo by Yonatan Sindel/Flash90

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Au lendemain de l'annonce par le Premier ministre, de la suspension provisoire de la réforme judiciaire, la coalition et les partis d'opposition ont constitué des équipes de négociations qui se rencontreront à la résidence présidentielle.

Pour Yesh Atid, les représentants seront: les députées Orna Barbibaï et Karine Elharrar, l'ancienne directrice de cabinet de Lapid, quand il était Premier ministre, Naama Shulz et l'avocat Me Oded Gazit.

Pour le Ma'hané Hamamla'hti, ce sont les députés Guidon Saar, Hili Tropper et Orit Farkash Hacohen, ainsi que l'avocat Me Ronen Aviani, qui constitueront la délégation.

Le Premier ministre Netanyahou a mandaté, quant à lui, le ministre Ron Dermer et le secrétaire général du gouvernement, Me Yossi Fuchs.

Les parties doivent se rencontrer à la résidence présidentielle afin de discuter des mesures de la réforme judiciaire, dans le but de conclure un compromis qui sera entériné par tout le monde.

 

Le processus législatif de la réforme doit reprendre après les vacances parlementaires et avant le mois de juillet, d'après les engagements pris par Netanyahou auprès de sa coalition. D'ici là, les espoirs se tournent vers ces équipes de négociation pour parvenir à un accord qui sortira le pays de la crise qu'il traverse.

 

Le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, a expliqué ce matin sur Ynet Radio, pourquoi il n'avait pas appelé Binyamin Netanyahou hier soir après son allocution, contrairement à Benny Gantz: ''Je n'en avais pas envie. Comme tout le monde, j'étais mitigé. D'un côté nous avons obtenu ce que nous voulions. Pendant des mois nous avons demandé d'arrêter le processus législatif avant toute discussion chez le Président. Mais tout ceux qui ont déjà travaillé avec Netanyahou savent qu'il vaut mieux rester prudent et en éveil. J'ai vu son discours, rempli d'incitation à la haine et de poison, je me suis dit, 'tu as déjà arrêté la législation, tu vas déjà aller chez le Président, alors pourquoi aller maintenant contre la moitié du peuple?'', donc je ne lui ai pas téléphoné''.

Il a ajouté qu'il ne savait pas s'il participerait encore aux manifestations: ''Nous ne savons pas si ces discussions sont sincères ou une tromperie. Les protestataires ont raison d'être méfiants''.