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Dans le cadre de la ''journée de paralysie'', les protestataires contre la réforme vont organiser une manifestation dans les rues de Bné Brak ce soir (jeudi), à 19h. Les responsables municipaux de la ville se sont réunis afin de réfléchir à la meilleure manière d'accueillir ces manifestants, qui viennent sur leur terrain leur faire des reproches.
Il a été décidé de mobiliser huit associations de charité qui tiendront des stands de nourriture et autres actions de rapprochement et de dialogue au bord du trajet du cortège.
Il s'agit d'associations reconnues comme Zaka, Ihoud Hatsala, Haverim larefoua, Ezer Mitsion, Habad, Hidabroot et Matnat Haïm.
Un responsable municipal a expliqué sur Israël Hayom: ''Nous voulions profiter de cette rencontre pour montrer la beauté de notre population et encourager le rapprochement. Les Habad voulaient distribuer des matsot, les associations voulaient proposer de l'eau aux manifestants''.
Mais la police leur a interdit de mettre en place ces stands: ''La question des stands ne fait pas partie de la demande des organisateurs de l'événement et n'est pas incluse dans l'autorisation du tracé du cortège''. La police n'autorise les associations à ouvrir leurs stands que dans un périmètre plus éloigné de la manifestation.
Au sein de la municipalité de Bné Brak, on s'insurge contre cette interdiction: ''Quelle insolence! C'est notre ville. Ils viennent de l'extérieur et la police nous éloigne. Quelqu'un pourrait imaginer que nous demandions de manifester Kikar Habima (à Tel Aviv, ndlr) et que nous exigions que tous les magasins autour soient fermés?''.
Les organisateurs de la manifestation ont affirmé qu'ils avaient donné leur accord pour des stands d'eau mais lorsqu'il leur a été proposé de placer des ambulances et des scooters de Zaka et d'autres organisations avec des stands pour expliquer leur action, ils ont estimé que c'était ''moins adapté''.