Ce matin (mercredi), des partisans de la réforme judiciaire ont organisé une mise en scène devant la Cour suprême pour illustrer le pouvoir de nuisance de cette dernière sur certains groupes de la population et ce malgré l'argument avancé par les opposants à la réforme selon lequel la Cour suprême défend les minorités.

Parmis les manifestants se trouvaient, enfermés symboliquement dans une cage et enchainés: Sheffi Paz, la figure de proue des habitants du Sud de Tel Aviv qui souffrent d'agressions de clandestins africains qui vivent dans leurs quartiers, Merav Hadjadj, la mère de Shir, z'l, qui dirige le forum ''Nous choisissons la vie'' ou encore Liran Barouh qui dirige une association d'handicapés de Tsahal.

 

Ils ont chacun à leur tour énoncé en quoi la Cour Suprême les ignorait voire prenait des décisions qui allaient contre leurs intérêts les plus basiques.

''La Cour suprême nous enferme dans les quartiers sud de Tel Aviv et ne nous laisse aucun répit. La criminalité, la drogue dans les rues grâce à la Cour suprême''. Sheffi Paz a ajouté: ''La Cour suprême a estimé que les loisirs des clandestins sont plus importants que ma vie, nous a enfermés dans des ghettos au sud de Tel Aviv. Nous sommes en prison depuis déjà 15 ans''.

Rappelons que depuis des années, la Cour suprême a invalidé toutes les lois votées par le gouvernement qui auraient permis de reconduire les clandestins dans leur pays d'origine.

 

''La Cour suprême lie les mains des combattants. Peu de gens le savent mais plusieurs handicapés de Tsahal ont été blessés en raison de décisions de la Cour suprême'', a déclaré Liran Barouh.

 

Merav Hadjdaj a dénoncé: ''La Cour suprême empêche toute dissuasion contre les terroristes. Elle empêche chaque action qui pourrait empêcher le prochain attentat. La vie des Juifs aux yeux de la Cour suprême n'a pas de valeur. Nous sommes transparents. La Cour suprême ne voit pas les familles endeuillées. Elle ne cherche pas à éviter le prochain attentat''.