La protestation contre la réforme judicaire se poursuit sous différentes formes. Aujourd'hui encore, les opposants menacent de bloquer les routes du pays et notamment celles d'accès à l'aéroport Ben Gourion duquel Binyamin Netanyahou doit s'envoler pour une visite officielle à Rome à 13h.
La police a prévenu qu'elle ne tolérerait pas de blocage et que des amendes de 500 shekels seront distribuées à ceux qui s'aventureraient à ne pas respecter les consignes.

 

Par ailleurs, dès ce matin, un groupe appartenant au mouvement des réservistes contre la réforme, a condamné l'issue des bureaux du Forum Kohelet. Cette organisation composée de juristes travaille en étroite collaboration avec les auteurs de la réforme judiciaire, sert de conseil et soutient activement les changements dans le système judiciaire en Israël.

Des militants ont déposé ce matin un tas de sacs de sable et des barbelés à l'entrée des bureaux, enfermant ceux qui se trouvent à l'intérieur et empêchant les employés de se rendre sur leur lieu de travail.

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Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur la vision de la ''démocratie'' que ces manifestants se vantent de défendre.

 

Par ailleurs, dès 8h30 ce matin, la route numéro 4 en direction du sud était bloquée par des manifestants. Quelques centaines ralentissaient aussi la circulation au carrefour de Kfar Yarok et de Raanana.

Les opposants dans le monde de la hi-tech ont stationné une grande locomotive rue Kaplan à Jérusalem avec l'inscription: ''La démocratie est le carburant de la locomotive du marché'', sous-entendant que la hi-tech est cette locomotive et que sans démocratie, elle se retirera du pays.

Du côté de l'armée, les menaces continuent à être proférées: des pilotes ont prévenu le commandant de l'armée de l'air que si la réforme passait, aucun d'entre eux ne continuerait à servir.