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Le Président ItshaK Herzog a évoqué, à nouveau, aujourd'hui sa proposition de médiation entre la coalition et l'opposition autour de la réforme judiciaire. Il a affirmé que le compromis qu'il proposait avait de quoi satisfaire toutes les parties.
''Nous sommes plus près que jamais d'un accord. En coulisses, les divergences ne sont pas si grandes sur beaucoup de choses. Désormais, la balle est dans le camp des gouvernants, de la coalition et de l'opposition. Ils doivent comprendre l'importance du moment et placer les citoyens au-dessus de tout. Le compromis que j'ai travaillé à élaborer donne satisfaction aux deux parties, répond à leurs attentes. Il contient une diversification de l'autorité judiciaire, afin qu'elle soit plus représentative des opinions publiques, il pose des bases constitutionnelles importantes et historiques, il ancre un rapport sain entre les différents pouvoirs, il préserve la démocratie et les droits de l'homme, il préserve l'indépendance et l'autonomie de la justice. Il préserve les minorités, il préserve l'Etat d'Israël juif et démocratique, sur les principes de la Déclaration d'Indépendance''.
Les chefs de l'opposition, Yaïr Lapid et Benny Gantz, ont affirmé qu'ils étaient prêts à discuter avec la coalition mais à la condition que le processus législatif soit suspendu. Dans un communiqué commun, ils écrivent: ''Israël se trouve au bord d'une situation d'urgence nationale et Netanyahou refuse d'arrêter. Pour entamer un dialogue franc et effectif qui conduise à la préservation de la démocratie et de l'unité du peuple, Netanyahou doit annoncer l'arrêt total et réel du processus législatif. Toute tentative de raccourcir le chemin revient à écraser tout dialogue sincère''.
Rappelons que le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre de la Justice, Yariv Levin, ont plus d'une fois appelé au dialogue à la Knesset mais aussi à la résidence présidentielle. Mais ils ne sont prêts à accepter de condition préalable à ce dialogue.
Pendant ce temps, le député Ayman Oudeh, de la liste arabe, a appelé la population arabe israélienne à se joindre au mouvement de protestation contre la réforme. Dans son intervention à la Knesset, il a rappelé qu'il fallait '''être reconnaissant envers la Cour suprême'' après que cette dernière a validé des candidatures comme celle d'Hiba Yazbek ou d'autres de la liste arabe alors que la commission électorale avait émis l'avis contraire.