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Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a été interviewé mardi soir par le professeur Walter Russel lors de la Conférence Hartog pour la Sécurité nationale. A ses côtés se trouvaient l'ancien secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo et l'ex-ambassadeur des Etats-Unis David Friedman, qui ont servi tous deux sous le mandat du président Donald Trump. La conférence a eu lieu au Stay Hotel de Tel Aviv.
Etaient présents également le député Simh'a Rothman (Parti sioniste religieux), des sénateurs américains, le président de Keren Tikva (Tikva Fund) Elliot Abrams, des hommes d'affaires et des universitaires américains experts en économie et en sécurité.
Interrogé sur la politique que devait adopter Israël vis-à-vis de l'Iran, Netanyahou a répondu : "On doit se demander comment arrêter un pays récalcitrant qui déploie tous ses efforts en vue d'obtenir l'arme nucléaire". Il a ensuite cité d'autres pays qui représentaient également un danger et qui ont été neutralisés, comme par exemple l'Irak de Saddam Hussein 'qui a été stoppé par une intervention militaire, la nôtre'. Il a également mentionné la Syrie 'qui a essayé de développer l'arme atomique et qui a été stoppée par une action militaire, la nôtre'. Il a ensuite parlé de la Libye de Khadafi, qui cherchait elle aussi à atteindre l'arme nucléaire et y avait renoncé, par peur d'une intervention américaine. En revanche, a souligné Netanyahou, la Corée du Nord n'a pas été stoppée dans ses efforts (alors qu'elle a signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires).
Concernant l'Iran, Netanyahou a rappelé que ses dirigeants avaient ralenti son programme nucléaire en 2003 juste après la Guerre du Golfe, de crainte d'une intervention américaine et l'avaient ensuite poursuivi en secret. Il a ajouté : "Sachez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir afin d'empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire. Ce n'est pas seulement de l'intérêt d'Israël, c'est aussi celui des Américains, et du monde entier".
Le Premier ministre israélien a par ailleurs évoqué, dans cette interview, la volonté d'Israël de nouer des relations avec l'Arabie Saoudite: "Si nous avons l'avantage, je pense que nous parviendrons à élargir le cercle de la paix, et si nous arrivons à l'étendre à l'Arabie Saoudite, je pense qu'en fait nous mettrons un terme au conflit entre Arabes et Israéliens. Cela signifie que nous ne devons pas agir de l'intérieur vers l'extérieur pour tenter de résoudre le problème palestinien".
"Je suis convaincu, a-t-il ajouté, que la poursuite de la paix, basée sur des intérêts communs et l'utilisation du pouvoir militaire, technologique, et économique ainsi que des renseignements d'Israël, pourra se faire avec des accords de paix et de normalisation. Nous pourrons alors atteindre deux objectifs : élargir le cercle de la paix, et créer un bouclier autour de l'Iran".