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Le terrible tremblement de terre qui a secoué la région, frappant de plein fouet la Turquie et la Syrie, a incité certains élus israéliens à discuter de ce sujet brûlant qui concerne toute la population.
Lundi matin, un débat a eu lieu au sein de la commission parlementaire de la Santé, portant sur les moyens mis en œuvre dans le pays pour faire face à ce fléau. Les prévisions de certains experts sont assez inquiétantes, alors que d'autres se montrent plus rassurants.
L'un des membres du ministère de la Santé a estimé que si un séisme frappait le nord du lac de Tibériade (Kinnereth), le nombre des blessés pourrait se situer entre quelques milliers et près de vingt-cinq mille.
Le président de la commission, le député Shass Ouriel Bussu, a évoqué le séisme en Turquie et les images intolérables de cette catastrophe. Il a déclaré que les services sanitaires israéliens 'devaient être prêts à faire face à une situation de ce genre' car il semblait 'évident que cela pouvait se produire'.
Il a ajouté: "Le rapport du contrôleur de l'Etat de 2018 a montré malheureusement que malgré les décisions prises par le gouvernement et le budget qui a été alloué, il n'y a pas eu de changements réels dans les infrastructures". Il a insisté sur l'importance de faire avancer les choses 'le plus tôt possible' en intervenant auprès d'un responsable du gouvernement.
Dans un débat sur la même question, qui s'est tenu au sein de la commission de l'Intérieur et de la Protection de l'Environnement, Amir Yahav, directeur de la commission interministérielle, a indiqué que d'après une étude cartographique réalisée au cours de la semaine, la région de Jérusalem était elle aussi menacée, ainsi que certains secteurs de Haïfa et du sud du pays.