Cette taxe avait entrainé une hausse considérable du prix de la vaisselle à jeter, largement utilisée dans les milieux religieux avec des familles nombreuses et avait donc été considérée comme une mesure contre la population orthodoxe sous couvert de considérations écologiques.
Le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, a déclaré: ''Nous faisons ce que nous avons promis. J'appelle les citoyens israéliens à surveiller si les prix de la vaisselle en plastique baissent effectivement à l'achat. La lutte contre la cherté de la vie est l'affaire de tous''.
Le député Moshé Gafni, président de la commission des Finances, a remercié le ministre des Finances pour avoir définitivement annulé la ''taxe Liberman''.
En revanche, Idit Silman, la ministre de l'Environnement, a voté contre cette annulation en conseil des ministres.
Elle a justifié sa position: ''Israël aurait dû, a priori, entreprendre progressivement de modifier les habitudes et ne pas prendre de décisions qui suscitent autant d'antagonismes. Mais la taxe a fait ses preuves puisque la consommation de vaisselle en plastique a diminué et par conséquent les dommages environnementaux et sur la santé aussi. Pour préserver l'environnement et la santé publique nous ne devons pas annuler cette taxe sans avoir prévu une alternative''.
Elle a ajouté: ''Je remercie le Premier ministre Netanyahou et le ministre des Finances, Smotrich, pour s'être engagés à mettre en place cette alternative dans les six mois à venir afin de réduire la consommation de vaisselle en plastique''.