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Benny Gantz appelle les citoyens ‘’à faire trembler le pays’’ et il brandit la guerre civile comme épée de Damocles. Yaïr Golan, l’ancien député psycho-rigide du parti d’extrême ‘’gauche’’ Meretz, qui a propension à nazifier ses adversaires politiques, réclame lui ‘’une rébellion civile de grande envergure’’, Moshé Yaalon appelle les policiers à la désobéissance, quant à Yaïr Lapid, il invite (chez lui) le président des Syndicats de la Histradout à déclencher une grève générale. Rien que ça !
Et si l’on y ajoute, les Ehud Barak et Tzippi Livni, on est forcé de constater que l’on assiste, là, à la révolte des hasbeens et des vaincus des dernières élections ainsi que d’autres plus anciennes, lesquels tels des voleurs criant au vol, ont de plus le toupet de dénoncer ‘’le coup d’Etat’’ qu’ils sont les seuls à vouloir fomenter !
Ce n’est pourtant pas la première fois que la gauche perd, puisque Netanyaou en est à son 4eme mandat. Mais tant que l’édifice mis en place par la gauche ces dernières décennies depuis l’époque Rabin-Péres restait intouchable, ma foi, la gouvernance, de droite ou de gauche, importait peu.
Les médias pouvaient continuer à mépriser le peuple, chaque année plus à droite et le Haaretz à parler d’Israël comme d’un pays d’apartheid. L’idéologie du wokisme-LGBT s’imposait dans les écoles et des chirurgiens étaient sollicités pour couper les seins d’adolescentes embobinées. Les Falestiniens pouvaient continuer à grignoter effrontément la Zone C et à construire illégalement y compris sur des sites archéologiques. On parlait de sanctionner l’Autorité falestinienne pour son soutien aux terroristes, mais on ne le faisait pas. Les députés arabes ne se gênaient plus pour dire leur haine d’Israël, ne manquant pas une occasion de le signifier même lors de l’investiture à la Knesset (refus de se faire photographier devant le drapeau israélien). A l’université de Tel Aviv, on pouvait laisser manifester avec le drapeau falestinien certains étudiants et en empêcher d’autres d’allumer des bougies à la mémoire des victimes de d’attentats terroristes (tel celui d’Ariel).
N’était-ce pourtant pas là le rôle d’une Cour dite ‘’Suprême’’ que de mettre fin à ces ‘’anomalies’’, et de faire respecter l’intégrité d’Israël ? Bien sûr que oui ! Sauf qu’elle n’avait pas été conçue pour cela, mais précisément pour permettre à la gauche de continuer à imposer ses vues même lorsqu’elle était perdante.
C’est-à-dire à perpétuer l’illusion d’obtenir la Paix contre des territoires, à délégitimer peu à peu le judaïsme, avant de l’effacer pour faire advenir ‘’l’Etat de tous ses citoyens’’, négation de l’Etat Juif pour lequel un pour cent de la population juive a donné sa vie en 1948-49, sans parler des autres guerres, etc…. etc….
Cette Cour dite ‘’Suprême’’ est effectivement le pilier central non pas de la ‘’Justice’’, mais de l’édifice mis en place par la gauche israélienne depuis 3 décennies sous le haut patronage d’Aaron Barak, qui y fit son entrée en 1978 puis qui fut désigné par ses collègues en 1995 pour en devenir le président durant… 11 années.
Et rien ne signifie mieux le pouvoir exorbitant de cette Cour dite ‘’Suprême’’ que le salaire que perçoit sa Présidente actuelle Esther Hayot : il est exactement le double de celui du Premier ministre : 100 000 !!! Hormis l’indécence de gens qui se veulent ‘’à gauche’’ dans un pays où plus d’un million de personnes se trouvent sous le seuil de pauvreté, il y a ce scandale absolu où un Juge dit ‘’suprême’’ se voit doté d’une valeur marchande et symbolique deux fois plus élevée que celle d’un Premier Ministre qui, lui, a la responsabilité d’Israël et ce dans un contexte international de plus en plus compliqué et dangereux.
Formatée par son anti-bibisme, une grande partie des manifestants n’en a même pas conscience ! Et tel des fauves blessés, les leaders s’emballent, tentant d’échapper au verdict des urnes, et de rattraper par la rue ce qu’ils ont perdu par les urnes, comme lorsque Lénine dissolut le nouveau parlement où il était minoritaire en Novembre 1918.
Coupant l’herbe sous les pieds de ces leaders irresponsables, le nouveau Chef de Tsahal, Herzi Halevi, vient de les prévenir : Tsahal agira selon la volonté du gouvernement légalement élu. Israël continuera donc, malgré le poids anormal des ex-gradés dans la vie politique, à être une démocratie parlementaire, et ceux qui voudront débattre de la Réforme de la Justice devront le faire au sein de la Knesset.
N’en déplaise à Raviv Druker ce journaliste qui vient d’appeler de ses vœux ‘’que le sang coule’’, précisant même qu’il ne parlait pas de façon métaphorique, et à Esther Hayot, la présidente de la Cour suprême, qui a encore perdu une occasion de sanctionner ce nouvel appel à la guerre civile et à la délégitimation de l’institution suprême dans un pays démocratique : la Parlement, ici la Knesset.
N’en déplaise aussi à l’establishment démocrate américain qui fait feu de tout bois pour contrer le nouveau gouvernement israélien, qui multiplie les mises en garde et ses voyages à Jérusalem, et dont l’un de ses représentants, le chroniqueur du New York Times, Thomas Friedman, implorant Biden de “sauver Israël”, va jusqu’à reprocher aux électeurs israéliens qui ont donné à la coalition de Netanyahou une nette majorité dans la Knesset d’être “hostiles aux valeurs américaines” !!!
Cette convergence de motivations et de subversion civile, soutenues par des forces extérieures, et probablement par des fondations américaines issues de la CIA (Freedom House, CANVAS, Soros, et notamment la NED, National Endowment for Democracy, dont le budget dépasse les 100 millions de dollars), cela ne vous rappelle-t-il pas ces révolutions dites de ‘’couleur’’ qui ont consisté à annuler le verdict des urnes et à y substituer des fantoches, dites ‘’nouvelles élites’’.
Fondées avant-hier sur deux bombes atomiques lancées contre un peuple vaincu en 1945, hier sur un bombardement intensif de près de 2 mois de Belgrade qui fit plus de 2000 victimes en 1999, sans parler de la guerre d’Irak sur la base d’un autre fake-news, ces ‘’valeurs américaines’’ fondées aujourd’hui sur l’idéologie wokiste-LGBT, ne sont pas les nôtres, surtout lorsqu’elles ont le statut d’une anti-phrase qui appelle à la subversion d’un Parlement et d’un gouvernement librement élu.
Leur invocation devrait plutôt nous inquiéter car c’est aussi en leur nom que les forces de l’OTAN dirigée par les USA et l’Europe font en ce moment la guerre à la Russie via la chair à canon ukrainienne évaluée entre 100 et 300 000 victimes.
C’est aussi en leur nom que l’ambassadeur d’Ukraine en Israël Yevgen Korniychuk, qui, comme son mentor ne manque pas de toupet, vient de faire la morale une nouvelle fois à Israël. Dans une interview au site Ynet, il dévoile l’hypocrisie de la demande d’armes à Israël puisque de toute façon, dit-il, les USA leur en fournissent : ''Le message à Israël est le suivant : nous voulons tous, mon Président veut, qu’Israël soit du bon côté de l’histoire.'' !!!
Quelle khoutspa ! Mais de quel droit un pouvoir issu d’un double coup d’Etat en 2004 et en 2014, un des plus corrompu au monde qui a même réussi à corrompre la famille Biden (ah ces valeurs de la belle démocratie américaine, fondé sur ‘’la-séparation-des-pouvoirs’’), dont le Parlement vient d'honorer une nouvelle fois le héros national et chef ukro-nazi Stépan Bandera qui participa activement à la destruction des Juifs durant la seconde guerre mondiale et dont les statues sont aujourd’hui répandues dans toute l’Ukraine, oui de quel droit un tel pouvoir qui accepte de sacrifier ses enfants à une guerre voulue et dirigée par les USA lesquels ont l’intention de vaincre la Russie... jusqu’ au dernier Ukrainien, peut-il prétendre donner une leçon de morale à Israël et aller jusqu’à s’ingérer dans sa politique intérieure en décernant ses lauriers à Lapid ?
Que ceux qui ont pris le peuple ukrainien en otage, continuent à vous fournir leurs armes, M. l'ambassadeur ! De toute manière, vous ne les paierez jamais. Elles ne vous coûtent rien. Et en plus vous en faites du commerce : environ 30% des armes livrées se retrouvent sur le marché noir mondial des armes ! Ce qui inquiète même Interpol.
Pour revenir à la crise actuelle en Israël, à cause même de sa violence, elle est, je dirais, salutaire.
Elle n’est en fait que le début d’un besoin profond de réforme et pas seulement de la justice, afin de mettre toutes les institutions, à commencer par celles de l’éducation et de l’enseignement supérieur, au diapason de l’Etat juif d’Israël, avec tout ce que cela doit signifier, à commencer par la nécessité pour les populations arabes d’Israel de choisir définitivement entre la citoyenneté falestinienne et la citoyenneté israélienne.
En somme nous assistons au début de la fin de l’hégémonie de la gauche et ‘’de ses valeurs’’ sur les appareils idéologiques et politiques de l’Etat.
Ceux qui manifestent à Tel Aviv doivent ne pas oublier que le 1er Novembre la défaite de la ‘’gauche’’ a été incontestable et cinglante : 36députés contre 64 à droite ! Mais pour masquer sa déroute historique, cette coalition s’annexe 10 députés anti-Netanyaou qui se réclament des valeurs de la droite (Liberman + Tsaar), mais aussi les 10 députés arabes antisionistes, pour ne pas dire antisémites ! Ne voit-on pas Mansour Abbas parader près d’Habima, et pourquoi pas bientôt Odeh, Tibi et Cie ? ! Et pourquoi pas avec des drapeaux falestiniens ?!
Le peuple juif ne se laissera pas arracher sa victoire, les Juges cooptés ne doivent plus pouvoir au nom du critère subjectif de la ‘’la raisonnabilité’’ dicter sa politique à un gouvernement élu par tout un peuple, et il vaudrait mieux pour les députés de l’opposition, qu’ils prennent le plus vite possible, le chemin de la Knesset, et qu’ils y défendent leurs arguments, si le mot démocratie a encore pour eux une signification autre que démagogique.
Jean-Pierre Lledo
21 Janvier 2023
Jonathan S. Tobin, rédacteur en chef de JNS (Jewish News Syndicate).
Le prétexte déclencheur de l’attaque contre Belgrade (le ‘’génocide serbe contre le Kosovo’’) s’avéra être un fake-news. Et pareillement pour l’Irak, lorsque Le secrétaire d’État américain Colin Powell, à l’ONU, le 5 février 2003, brandit une fiole d’anthrax pour prouver la présence d’armes de destruction massive en Irak… Il s’en excusa par la suite, sauf qu’il y eut 1 million de morts…