Vie politique

Moshé Yaalon appelle les policiers à la désobéissance

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10 janvier 2023

ParIsraJ

Moshé Yaalon appelle les policiers à la désobéissance
Photo by Tomer Neuberg/Flash90

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L'ancien chef d'Etat-major et ancien ministre de la Défense, Moshé Yaalon, a appelé les policiers à la désobéissance, dans un tweet publié aujourd'hui (mardi).

En cause, la déclaration du nouveau ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, concernant le maintien de l'ordre lors des manifestations. Hier, Ben Gvir s'est rendu au QG de la police à Jérusalem, pour la première fois depuis sa prise de fonction. Lors de sa prise de parole, il a indiqué à quel point il était attaché à la liberté d'expression et à la liberté de manifester. Il en a profité pour demander que cessent les différences de traitement par la police lors du maintien de l'ordre suivant l'identité des manifestants.

"Il faut laisser tout le monde manifester, sans exception. J'attends une égalité de traitement dans le maintien de l'ordre, qu'il n'y ait pas de différence entre telle ou telle manifestation''.

 

Les médias et les membres de l'opposition en ont conclu, dans un raccourci grossier et mensonger, que Ben Gvir avait ordonné d'interdire les manifestations de gauche et d'utiliser des moyens de coercition renforcés contre ces derniers.

Pourtant, la réalité est que les canons à eau sont dirigés, de manière régulière, contre les manifestants orthodoxes et issus des implantations et très rarement contre ceux de gauche, par exemple. C'est plutôt à cela que devait faire allusion le ministre.

 

Moshé Yaalon a décidé de l'interpréter à sa manière et il s'est adressé en ces termes au chef de la police sur Twitter: ''Nous avons vu la grandeur des policiers qui permettent les manifestations à Jérusalem, à Tel Aviv et à Haïfa, comme cela doit être le cas dans un pays démocratique. Souvenons-nous qu'il y a des ordres au-dessus desquels flotte un drapeau noir. Vous n'êtes pas responsables du fait que votre ministre soit un délinquant condamné. Protégez vos policiers contre ses ordres''.