Pour l'heure, l'agence pour les réfugiés palestiniens est financée par des dons des différents pays. C'est ce système qui dépend du bon vouloir des Etats que les Palestiniens veulent faire disparaitre. Un financement exclusif de l'ONU permettrait aux responsables de l'agence de ne pas avoir à justifier de leurs actions auprès des différents gouvernements.
Rappelons que l'ONU s'occupe des réfugiés à travers le monde qui sont tous réunis sous une même autorité au sein de l'institution internationale. Ils sont aidés par l'ONU sur deux générations.
Les Palestiniens sont les seuls à bénéficier d'une agence dédiée, dont le budget s'élève à 1.5 milliards de dollars et qui aide désormais la 5e génération de ''réfugiés''. Au moment de sa création, l'UNRWA s'occupait de 500000 réfugiés aujourd'hui, ils sont 5 millions à répondre à la définition de l'agence.
Depuis 1949, l'UNRWA gère les camps de réfugiés, fait fonctionner les écoles à Jérusalem Est, en Judée-Samarie, à Gaza, en Jordanie et au Liban. L'immense majorité de ses employés sont des Palestiniens locaux dont certains se sont avérés, au fil des années, appartenir à des organisations terroristes. Les écoles de l'UNRWA servent aussi régulièrement de boucliers pour les terroristes, notamment à Gaza.
En Israël, on est inquiet de cette proposition qui serait irréversible et qui rendrait définitif le statut de réfugiés pour les Palestiniens. Elle doit être présentée devant l'assemblée générale de l'ONU, où il y a en permanence une majorité automatique contre Israël.
Les Etats-Unis ont déjà indiqué qu'ils étaient aussi opposés à un tel changement dans le financement de l'UNRWA.
Etats-Unis et Israël mènent actuellement une bataille diplomatique au sein de l'ONU pour empêcher les plans palestiniens d'être mis à exécution.
Néanmoins, la motivation américaine n'est pas aussi importante que les Israéliens le souhaiteraient. Le gouvernement Trump avait annulé l'aide américaine à l'UNRWA en 2018 mais celle-ci avait été restaurée par Joe Biden. Les Etats-Unis sont le principal financeur de l'UNRWA avec une aide de 344 millions de dollars qu'ils comptent bien continuer à verser à l'agence dont l'aspect problématique est pourtant bien connu.
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