Sécurité

Dix jours de prison pour le soldat qui avait exprimé son soutien à Ben Gvir

2 minutes
29 novembre 2022

ParIsraJ

Dix jours de prison pour le soldat qui avait exprimé son soutien à Ben Gvir

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Vendredi dernier, des altercations ont eu lieu entre des soldats de Tsahal, de l'unité Guivati et des militants anarchistes d'extrême-gauche.

Dans un des films diffusés, on entend un soldat dire ''C'est fini pour vous, Ben Gvir va faire de l'ordre''.

La justice militaire a annoncé ce matin que ce soldat est condamné à 10 jours de prison pour avoir prononcé cette phrase ainsi que pour avoir poussé un militant d'extrême-gauche. Il a aussi dit: ''Je n'aime pas les gauchistes, je vais les éclater''.

 

Itamar Ben Gvir a apporté son soutien au soldat, dans un tweet: ''Envoyer un soldat en prison pour 10 jours parce qu'il a dit ''Ben Gvir va faire de l'ordre'', c'est franchir une ligne rouge et envoyer un message qui nuit aux soldats de Tsahal. Nous n'avons pas le droit de laisser gagner les anarchistes qui passent leur temps à nous diffamer, nous devons soutenir les combattants et pas les affaiblir. Les soldats de Tsahal sont nos boucliers, et nous les défendons''.
Le correspondant militaire de Ynet, Yossi Yeoshoua, a lui aussi trouvé cette décision disproportionnée: ''Dix jours en prison pour le combattant de Guivati qui a déclaré à Hevron que ''Ben Gvir va faire de l'ordre'', c'est exagéré et disproportionné. Cela peut se retourner contre l'armée. Peut-être est-ce en raison de la pression populaire. On aurait pu se contenter d'une peine avec sursis et d'une décision d'éloignement. Le message passé aux combattants est très mauvais''. D'autres journalistes politiques ont exprimé leur étonnement face à une telle peine infligée au combattant.


Le député Amihaï Chikli (Likoud), quant à lui, a souligné le fait que plutôt que de se demander pourquoi on laisse des représentants d'associations d'extrême-gauche, financées par l'Union européenne notamment, importuner et provoquer les soldats de Tsahal, on se concentre sur la réaction de ces derniers qui sont poussés à bout et on les punit avec sévérité.


Une enquête est toujours en cours concernant le deuxième soldat mis en cause pour avoir donné un coup de poing à un militant d'extrême-gauche, le même jour.